Doug Aitken et sa maison mirage

C’est à Gstaad dans les Alpes Suisses que l’artiste californien Doug Aitken a élu domicile pour sa maison itinérante Mirage Gstaad.

L’artiste américain est artiste multimédia ; il allie différentes technologies et médias pour créer des œuvres qui se veulent à la fois modernes et poétiques.

En 1999, à la biennale de Venise, il a été récompensé pour son œuvre Electric Earth.

La maison Mirage de Doug Aitken est l’illustration du travail de l’artiste. En effet, il aime raconter des histoires via ses œuvres comme tout artiste, mais il a en plus la particularité de mêler différents média et technologies pour créer des environnements plus originaux les uns que les l’autres. Doug Aitken aime faire tomber les barrières entre les différents domaines artistiques, et ne se restreint pas à un aspect de l’art contemporain. Ce qui a alors l’avantage de rendre ses œuvres plus vivantes et donc plus attractives.

Ainsi, le spectateur ou le visiteur devient élément à part entière des différents travaux de l’artiste. C’est le cas pour sa réalisation à New York sur le mur du  MoMa Sleepwalkers de 2007.L’œuvre est interactive dans le sens où elle perçoit le nombre de spectateurs et adapte les sons et images en fonction de l’affluence.

Cette année et pour une durée de deux ans (jusqu’en janvier 2021), la petite maison Mirage de Doug Aitken est installée sur les hauteurs de Gstaad, dans les Alpes suisses, à 1200m d’altitude. Construite sur le modèle des cabanes de l’ouest américain, elle a une ossature en bois et en acier. Des miroirs en aluminium recouvrent l’extérieur de la maison et une grande partie des murs intérieurs.

Cette œuvre permet à des milliers de touristes de découvrir une vision de la maison différente en fonction des jours et des heures de visite. En effet, le Mirage Gstaad est né du désir de créer une œuvre évolutive : la maison n’est jamais la même. Elle change en fonction de différents facteurs : l’heure de la journée, de la lumière, des visiteurs ou de la météo.

La multitude de miroirs permet à la petite maison sur la montagne d’absorber et de refléter le paysage. Mais alors pourquoi maison « mirage » ?… Tout simplement parce que lorsqu’on cherche à la contempler de loin, elle devient invisible.

Le concept de Doug Aitken est en fait de refléter l’environnement dans lequel le Mirage prend place : la première version a été ouverte dans le désert américain à Palm Springs, ensuite l’artiste a installé la deuxième maison mirage dans une ancienne banque à Detroit en prenant soin d’ajuster sa structure et son architecture afin d’obtenir un meilleur rendu en fonction du lieu et de refléter dans les meilleures conditions le paysage pour habiller les murs miroir. C’est dans son troisième lieu en Suisse, sur la montagne Videmanette, que Doug Aitken a voulu installer sa maison kaléidoscopique. Ici, l’artiste a su mettre en avant l’écrin naturel helvétique dans lequel il a installé son Mirage. Il met en évidence le spectacle quotidien de la nature qui est loin de lasser les innombrables visiteurs.

Si le cœur vous en dit, et après une petite randonnée d’un quart d’heure, vous avez la possibilité de visiter la maison, uniquement accessible à pieds, la route y menant ayant été fermée depuis son installation à Gstaad. Elle est ouverte tout au long de l’année à l’adresse suivante ; Löchlistrasse 26 3778 Schönried.

Le transport Suisse passe au vert ! 

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L’hydrogène sera-t-il la matière qui permettra à la Suisse de réduire ses émissions de CO2  et  montrer la voie aux autres pays du monde ?

C’est en tout cas le pari lancé par l’entreprise Hyundai Hydrogen Mobility, joint-venture née en avril 2019 suite au rapprochement entre le géant coréen Hyundai et la startup suisse H2 Energy Ag, qui fait la promesse de mettre à disposition de ses clients un nouveau camion plus propre énergétiquement.

 

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Il s’appelle le Hyundai XCIENT Fuel Cell ou « le camion du futur », un 36 tonne électrique alimenté par un système de pile à combustible doté de sept réservoirs à hydrogène lui permettant une autonomie de 400 km. Il n’a besoin que d’une vingtaine de minutes pour faire le plein.

Sa motorisation remarquablement silencieuse, le rejet d’eau pure, l’absence totale d’émission de CO2 sont autant d’arguments pour faire de ce poids lourd vert LA référence écologique de demain. Alors biensur de l’énergie première il en consomme, mais rassurez-vous,  son hydrogène est fabriqué à partir d’électricité issue de barrages.

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Aujourd’hui, plusieurs camions ont déjà été livrés et sillonnent les routes helvétiques. D’autres XCIENT Fuel Cell devraient les rejoindre pour arriver à 50 d’ici décembre 2020. L’objectif étant d’en déployer 1600 d’ici 2025.

La Suisse sert de marché test avant de s’attaquer aux marchés européens, puis américains et enfin conquérir le reste du monde.

Summer in Gstaad

Des perles, des fleurs, des légumes et des petits insectes… La décoration est fraîche, colorée. Rien n’est laissé au hasard dans la boutique Menus Plaisirs de Caroline Freymond, épouse d’ Éric Freymond. Sous le titre « SUMMER IN GSTAAD », elle partage sur Facebook une série de photos de sa décoration et des objets disponibles actuellement chez Menus Plaisirs. Petit retour en images d’un bel été qui s’annonce à Gstaad.

    

    

    

    

      

Arik Lévy: l’Espace Muraille oscille entre dépendance et indépendance

Arik Lévy est un artiste pluridisciplinaire israélien né à Tel-Aviv en 1963. On peut retrouver sa signature dans le domaine de la photo, la vidéo, le design ou encore de la sculpture. Il arrive à Paris en 1992 et c’est alors qu’il fonde son studio de design. Il travaille également sur les mises en scènes pour différents opéras, comme par exemple Flamma Flamma en Belgique, et dans le domaine de la danse contemporaine pour le Grand Théâtre de Genève. Cet artiste a également été en 1993 concepteur de mobilier pour les accès à la RATP de Paris.

En tant que sculpteur, Arik Lévy s’inspire de formes et de matériaux bruts. Pour lui, « le monde est fait de gens, pas d’objets » et «  la vie est un système de signes et de symboles » « où rien n’est tout à fait ce qu’il paraît être », d’où la place accordée à ses créations. D’ailleurs, ses œuvres ont pour point commun de mettre en relief une certaine stature imposante, une abstraction épurée et la présence de la nature dans le choix des matériaux ; elles sont articulées les unes entre les autres de façon géométrique et minutieuse. On les retrouve à travers le monde dans différentes galeries et musées pour des expositions temporaires, mais également de façon permanente dans certains lieux publics comme c’est le cas à l’Ermitage-Moscou, œuvre la plus visitée et la plus réputée des musées russes.

En janvier 2020, c’est à l’Espace Muraille qu’Arik Lévy a posé ses Œuvres d’art. Son exposition « Indépendance » a démarré le 28 janvier 2020 et elle a été prolongée jusqu’au 27 juin 2020 en raison de la crise sanitaire.

Conçue comme un dialogue avec le lieu qu’est l’Espace Muraille, c’est à travers cette exposition que l’artiste se questionne sur les concepts de dépendance et d’indépendance. Le but de l’homme est la recherche de l’indépendance, de liberté, mais en même temps il part en quête d’une personne avec qui faire sa vie, pour atteindre un but précis, dans un lieu précis. Nous sommes donc indépendants dès lors que nous faisons nos choix, mais par la suite, nous sommes dépendants de ce même choix. C’est comme cela qu’Arik Lévy explique le lien indissoluble entre liberté et dépendance. Ses œuvres expriment ces deux concepts à travers de multiples facettes. Ainsi, l’artiste a exprimé le désir de changer les dimensions de la galerie en jouant sur l’échelle et la proportion des différentes œuvres exposées. A travers cette exposition, Arik Lévy entend élargir le lieu même de l’Espace Muraille et écarter les murs entre lesquels sont installées ses œuvres. C’est une véritable invitation à la découverte de son travail multidimensionnel.

Dernier week-end pour profiter de cette exposition à l’Espace Muraille !

Portes ouvertes Art en Vieille Ville de printemps 2020

À Genève, le retour à la vie artistique après confinement est marqué par les fameuses portes ouvertes Art en Vieille Ville les 11, 12 et 13 juin prochains.

Une publication Facebook aujourd’hui nous annonce déjà la participation de l’Espace Muraille à l’événement avec l’exposition « Independence » d’Arik Lévy, dont le calendrier bouleversé par le confinement affiche un prolongement jusqu’au 27 juin. Une vidéo filmée par l’association Art en Vieille Ville et visible sur la page Facebook de l’Espace Muraille nous offre un avant-goût de cette exposition qui tend à nous faire osciller entre « dépendance » et « indépendance ».

Que restera-t-il du marché de l’art après Coronavirus ?

ecfr.eu

Il est encore difficile à l’heure actuelle de mesurer l’ampleur de l’impact de la pandémie Covid 19 sur le secteur de l’art. Fermeture des musées et galeries, reports, annulations des foires et salons… Une chose est sûre, l’épidémie a frappé de plein fouet le marché de l’art.

Même si musées et galeries se préparent à rouvrir progressivement, il ne reste pas moins difficile de pouvoir imaginer à nouveau de grands salons ou de grandes foires d’art comme on a pu les connaître, avant la Covid 19. L’impact social du coronavirus est en effet indéniable. La propagation mondiale du virus a laissé place à un sentiment de peur ambiant qui a modifié le comportement des clients. La crainte d’une deuxième vague perdure. Combien de temps va persister la méfiance ?

Les clients auront-ils toujours envie de voyager pour se rendre à des évènements bondés de monde pour l’amour de l’art ?

Le marché de l’art doit se réinventer et l’ensemble des professionnels du domaine devront innover, redoubler d’efforts et d’ingéniosité pour survivre. Un beau challenge finalement pour le monde de la créativité !  D’autant que les moyens sont nombreux aujourd’hui.

En 2012, le musée Savina à Séoul avait été le premier à décliner ses expositions en réalité virtuelle. Si cette innovation avait fait hérisser quelques poils à l’époque, elle se présente dans le contexte actuel comme une alternative pas si terrible finalement ! D’ailleurs le nombre de consultation de leur catalogue en ligne a été multiplié par dix depuis le début de la crise Covid 19 et les offres en ligne des musées et galeries ont été prises d’assaut depuis le début de la crise Covid.

Biensûr une exposition virtuelle ne remplacera jamais une exposition traditionnelle et l’image d’une œuvre ne remplacera jamais la rencontre sensorielle avec l’œuvre réelle ou le contact avec l’artiste mais à l’heure des restrictions sanitaires et des quotas d’entrées imposés, l’alternative virtuelle reste un beau lot de consolation. Et on fait biensûr confiance à nos artistes et galeristes pour ne pas tomber dans le catalogue de vente et réfléchir à la façon de présenter leur travail en ligne.

Quand confiné rime avec créativité!

À en croire tous les challenges artistiques qui ont fleuris sur les réseaux sociaux pendant le confinement, la privation de libertés semble bel et bien un cadre idéal pour créer. À la suite de l’annonce du confinement presque mondial, un grand nombre de mouvements viraux a vu le jour sur Instagram, Facebook ou encore Twitter encourageant les internautes à profiter de l’isolement pour être créatif.

Les hashtags :  #ConfinementCreatif  #Artathomechallenge #Tussenkunstenquarantaine #gettymuseumchallenge ne se comptent plus…

Pour n’en exposer que deux, on retrouve #artathomechallenge[1] qui invite à reproduire de grands chefs d’œuvres d’art à la maison à l’aide d’un minimum de trois objets domestiques. Autant dire que les internautes ont été inspirés. Des reproductions fidèles à celles plutôt humoristiques en passant par les revisitées version Covid 19, les réseaux sociaux ont vu le nombre de participations exploser.

  

 

 

 

 

Dans un registre un peu plus sérieux, quoi que pas moins divertissant pour autant, on retrouve le #ConfinementCreatif lancé par le photographe Jonathan Bertin. Ce jeune et pétillant normand de 24 ans, photographe de voyages, se retrouve lui aussi face au dilemme du confinement. Plutôt habitué à prendre des photos en extérieur, il se lance le défi de modifier ses habitudes pour « s’initier » à la photographie d’intérieur à travers une vidéo postée sur sa chaîne YouTube. Dans cette dernière, on le voit essayer, tâtonner, corriger la mise ne scène de sa première photographie. Une série de vidéos toute intitulées #confinementcreatif puis numérotées de la première à la dernière va suivre à raison d’une par semaine pendant toute la durée du confinement. Chaque vidéo nous invite à le suivre dans l’acte créatif et technique qui l’amène à la production de sa photographie. À l’issue de chaque semaine, un nouveau thème est proposé (portrait, reflet…etc.) et une sélection des productions qui ont le plus attiré son attention est commentée.

Là encore, ce challenge a connu un fort succès et un grand nombre de participations toutes aussi créatives les unes que les autres. Qui a dit que le confinement était un frein à la créativité ?

[1] https://www.instagram.com/explore/tags/artathomechallenge/?hl=fr

Energy Observer a traversé l’Atlantique !

Page Facebook Energy Observer

C’est avec une immense joie que l’équipage du Energy Observer a pu annoncer son arrivée à Fort-de-France ce mercredi 22 avril sur sa page Facebook.

Après plus de 30 jours de navigation sans mettre pied à terre, soit 9000 km parcourus et 0 émission de CO2 ou de particules fines, l’équipage du Energy Observer a pu accomplir sa mission avec succès et en totale autonomie énergétique. Une aventure rendue d’autant plus mémorable en ce contexte particulier d’épidémie de coronavirus.

Pour mener à bien sa mission, l’équipage a dû s’armer de patience. Il lui a fallu s’adapter continuellement aux directives sanitaires et trouver des solutions pour vivre en autonomie et toujours en harmonie avec la nature. Se confiner, naviguer sans connaître le lieu du prochain arrêt, s’alimenter avec les moyens du bord offerts par la nature, produire de l’eau potable à partir de l’eau de mer… autant dire que l’expérience scientifique et environnementale de nos navigateurs du futur aura été riche en émotions et découvertes. Une occasion de rappeler qu’Energy Observer « est non seulement la démonstration d’un nouveau modèle énergétique et technologique mais aussi un laboratoire d’idées, basé sur l’autonomie et la résilience qui trouve d’autant plus de sens dans le contexte actuel ».

Change Now Summit 2020

Le Grand Palais des Beaux-Art de Paris et les 10 000 m2 de sa nef ont accueilli du 30 janvier au 1er février 2020 le plus grand sommet mondial de l’innovation sociale et environnementale, ChangeNOW Summit 2020.

Cette initiative née en 2017, avait déjà réuni 2000 personnes lors de sa première édition. 28 000 personnes ont répondu présentes à ce rendez-vous 2020. Un record de participations synonyme de l’importance des préoccupations environnementales à l’échelle mondiale.

ChangeNOW  a pour dessein de proposer des solutions pour la transition vers un monde durable et répondre aux urgences climatiques.  Des investisseurs aux entrepreneurs en passant par les pouvoirs publics ou autres porteurs de solutions concrètes, le ChangeNOW summit s’est lancé le défi de rassembler, en l’espace de 3 jours, toutes les idées et innovations du monde entier (plus d’une centaine de pays représentés) puis de favoriser les connexions entre tous les acteurs existants.

L’exposition universelle de cette année a permis de mettre sur table pas moins d’un millier de solutions pour la planète, c’est dire l’efficacité et la plus-value d’un tel rendez-vous international !

Maintenant, la place est à la concrétisation des idées et au déploiement des solutions à grande échelle.