Energy Observer est en route pour le Pacifique

Il est près de 9h30, mercredi 4 mars 2020, quand Energy Observer passe l’écluse et se lance enfin dans sa grande aventure à travers le Pacifique. Après plus de deux semaines d’attente, les yeux rivés sur les prévisions météorologiques, le catamaran du futur a pu mettre le cap sur l’autre bout du monde et se lancer dans son odyssée 2020.

Durant sa trêve hivernale, 4 axes d’amélioration de l’Energy Observer ont pu être travaillés :

  • L’amélioration des ailes OceanWings
  • Les hélices, rendues plus performantes en termes d’hydrogénération.
  • L’ajout de 36,8 m2 de panneaux solaires supplémentaires portant à 202 m2 la surface photovoltaïque.
  • L’installation d’une nouvelle pile à combustible d’origine automobile fabriquée par Toyota pour transformer l’hydrogène issu de l’eau en électricité et a fortiori pour augmenter la puissance et l’efficacité du navire.

C’est donc à bord de ce navire toujours aussi « propre », sans émission de particules fines et encore plus performant que l’équipage du Energy Observer a pris le large.Fiers de relancer la tradition des grandes expéditions maritimes, Victorien Erussard et Jérôme Delafosse prévoient de parcourir pas moins de 20 000 miles nautiques cette année, soit l’équivalent d’un tour de la terre. Une escale très attendue au Japon pour l’ouverture des Jeux Olympiques rythmera le début de cette aventure. Victorien Érussard et Jérôme Delafosse doivent en effet porter la flamme des Jeux Olympiques cet été à Tokyo, une deadline à ne pas manquer ! Et pour cause, la flamme olympique sera alimentée à l’hydrogène pour la première fois de l’histoire des JO. En espérant que ces derniers ne soient pas annulés ou reportés à cause de l’épidémie du coronavirus Covid 19 qui perturbe le monde actuellement.

Avant cela, un obstacle majeur les attend. Si la suite de la traversée se présente plutôt sereinement, le passage du Golfe de Gascogne permettant de rallier l’Espagne et réputé par tous les marins pour être un endroit dangereux, s’annonce difficile. Les conditions météorologiques entraînant des vents forts et beaucoup de houle ont amené l’ Energy Observer à faire escale à Loctudy dans le Finistère sud en attente d’une bonne fenêtre météorologique pour s’engager dans le golfe.

 

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