LE JOUR DU DÉPASSEMENT Où quand l’humanité veut le beurre et l’argent du beurre.

Si le beurre est notre mode de consommation et l’argent du beurre les jouissances naturelles offertes par notre belle planète alors oui ! Il n’y a qu’à observer les habitudes contemporaines pour voir que l’Homme veut consommer outre mesure tout en continuant à bénéficier de ce que la Terre nous offre. Or, le constat est unanime, les habitudes de consommation qui régissent la grande majorité de notre planète aujourd’hui sont à termes vouées à l’échec. Vouloir tout, tout de suite, sans limite et sans mesure autrement dit vouloir tous les gains sans contrepartie aucune.  Entre surconsommation et gaspillage, notre modèle actuel est l’un des principaux responsables de la surexploitation des ressources.

https://www.overshootday.org/solutions/

Ce mercredi 2 août 2023, nous avons atteint le Jour du dépassement de la TERRE. Cette date, calculée annuellement par l’ONG américaine Global Footprint Network, marque le jour où l’humanité a déjà consommé l’ensemble des ressources que la planète peut régénérer en un an. Une expression qui, chaque année, sonne un peu plus tôt le glas des ressources naturelles qu’offrent la Terre.

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En d’autres mots, aujourd’hui, nous avons péché plus de poissons, abattu plus d’arbre, construit et cultivé plus de terres que ce que la Nature peut régénérer en une année. Nos émissions de gaz à effet de serre par la combustion d’énergies fossiles sont aussi plus importantes que ce que nos océans et nos forêts peuvent absorber. Passée ce jour, l’humanité puisera donc de manière irréversible dans les réserves non renouvelables de la Terre.

 Le jour du dépassement est là pour nous rappeler à quel point chaque année notre mode de vie épuise les ressources naturelles et il se peut qu’à terme manquent finalement le beurre et l’argent du beurre.

 Et puisque que nous sommes dans le registre des expressions langagières, alors ajoutons que les larmes de crocodile n’y feront rien. Il faut réformer nos habitudes de consommation, adopter des comportements responsables et réduire notre empreinte écologique à l’échelle mondiale et gouvernementale biensûr mais avant tout à l’échelle individuelle.

ART BASEL 15 au 18 juin 2023

Nous y voilà enfin ! Aussi attendu que l’été, le week-end Art Basel marque chaque année le calendrier artistique du mois de juin.

Depuis sa première édition à Bâle en 1970, ART Basel s’est très vite imposée comme la plus prestigieuse foire internationale d’art contemporain de Suisse. Chaque année, autour de 90 000 visiteurs sont attendus. Parmi eux des collectionneurs, des passionnés et amateurs d’art mais aussi des professionnels,  galeristes, commissaires d’expositions, directeurs de musées, acheteurs…

Pour cette 53ème édition, du 15 au 18 juin, plus de 280 galeries présenteront des œuvres de quelques 4000 artistes venus d’Europe, d’Afrique, d’Amérique et d’Asie.

La foire s’organise en plusieurs sections qui mettent à l’honneur différentes formes d’art ou d’artistes.

Chaque secteur ayant un objectif spécifique, on retrouve par exemple « Art Unlimited », un espace réservé aux œuvres monumentales ou encore « Statements », la très observée section des jeunes talents et artistes en devenir.

Pour ne rien rater de l’évènement, retrouvez quelques informations pratiques :
Foire internationale d’Art contemporain Art Basel 2023

Lieu : Messe Basel – Messeplatz 10,  4056 Bâle

Dates et horaires: du jeudi 15 juin 2023 au dimanche 18 juin 2023, de 11 h à 19 h.

Nocturne grand public le jeudi 15 juin de 19 h à 22 h.

Nocturne le samedi 17 juin de 16 h à 23 h.

ART EN VIELLE VILLE AUTOMNE 2022

SEPTEMBRE. C’est la rentrée et, le retour de notre bien-aimé rendez-vous artistique automnale en vieille ville de Genève. Pour sa 31ème édition, Art en Vieille Ville 2022, coïncide avec le 70ème anniversaire et 50ème congrès de l’Académie Internationale de la Céramique (AIC) prévu à Genève également.  Ce congrès, dont la thématique centrale « Melting Pot. Du creuset alchimique au creuset culturel » prend à juste titre appui sur la dimension internationale de Genève, aura permis d’inspirer nos chers galeristes membres de l’association AVV. Alors au programme, de la céramique certes, mais également une incitation au voyage et à la découverte. Espace Muraille vous accueillera avec Reza Derakshani et son œuvre à la confluence des cultures occidentale et orientale.

Exposés également dans les nombreux espaces AVV du centre historique genevois : Gagosian Gallery – Galerie Gowen Contemporary – Galerie Grand Rue –Galerie Patrick Gutknecht – De Jonckheere – Galerie Salomon Lilian – Opera Gallery – Galerie Schifferli – Galerie Rosa Turetsky – Galerie Sonia Zannettacci – Librairie L’Exemplaire – Illibrairie
Musée Barbier-Mueller – Musée d’art et d’histoire – Fondation Baur

Les festivités démarreront ce jeudi 22 septembre de 16h à 21h avec les vernissages communs et se prolongeront avec une journée portes ouvertes samedi 24 octobre de 11h à 17h durant laquelle trois visites guidées seront offertes au public.

Programme détaillé de ces expositions d’automne 2022 à découvrir sur ce lien du site de l’AVV.: http://www.avv.ch/files/2022/saisons/2726/avv_ed31_booklet_web.pdf

The night before the day

Robert Wilson est un créateur plasticien américain, né en 1941. Ses œuvres sont fortement inspirées du théâtre japonais, ce qui le qualifie d’artiste envoûtant. Selon le New York Times, « Robert Wilson est une figure imposante dans le monde du théâtre expérimental et un explorateur de l’utilisation du temps et de l’espace à la scène ». Il a été appelé pour participer à la scénographie de plusieurs œuvres de spectacle vivant, reconnues de façon internationale, telles que l’Opéra de Quat’sous de Brechet et Weill. Pourtant, l’artiste a grandi dans une communauté où le théâtre était plutôt perçu comme immoral. Mais depuis les années 60, Wilson est venu révolutionner le monde du spectacle avec des productions qui vont marquer les arts du vivant. 1976 est d’ailleurs l’année qui va marquer un tournant de sa vie. Il créée l’Opéra « Eintsein on the Beach ». Cette œuvre est considérée comme une majeure de la seconde moitié du XXème siècle. Depuis, il a eu l’opportunité de collaborer avec de nombreux grands artistes, qui le considèrent aujourd’hui comme leur égal (Jessy Normal, Tom Waits…).

Ses œuvres sont célébrées dans le monde entier. Il amène à explorer et ouvrir de nouveaux horizons dans une expression artistique qui se fait avec la fougue et la curiosité des adolescents.

Cette année, l’Espace Muraille, à Genève, a choisi d’accueillir une exposition de Robert Wilson, The Night Before The Day, qui a lieu du 24 mai 2022 au 3 septembre 2022. L’artiste a mis 30 ans pour préparer cette exposition. Mais il est ravi de présenter une cinquantaine de ses œuvre visuelles créées pendant toutes ces années. La situation due à la crise sanitaire a plongé tout le monde dans une sorte de morosité ambiante. Le renouveau de la vie sociale et artistique permet à l’ensemble de la société de sortir de ce tunnel traversé pendant près de deux ans. Robert Wilson s’inspire d’une citation d’Einstein selon laquelle «la lumière est la mesure de toute chose » pour présenter son exposition. Il ajoute que sans lumière, il n’y a pas d’espace. La lumière est pour cet artiste le point de départ et l’objectif même du travail d’artiste. Il utilise la lumière pour souligner et sculpter les espaces. Les scénographies de théâtre ou d’opéra sur lesquelles il a travaillé sont de véritables tableaux oniriques, dignes de contes de fées. Son style reste minimaliste, mais pas simpliste, et cela nous donne des images fortes de sens.

Tout au long de la visite de cette exposition, on peut observer le jeu du clair-obscur, cher au travail de Bob Wilson. La place importante accordée à la scénographie permet aux œuvres de jouer avec la lumières pour donner vie à l’espace et de mettre en valeur les éléments qui constituent cet espace.

Par exemple, on peut voir des sculptures en verre, dans un style très épuré, avec des formes arrondies, qui permettent à la lumière d’être saisie. Leur surface granuleuse attire les mains des visiteurs, avec ce besoin de toucher.

Par ailleurs, dans une autre pièce de l’exposition, des dessins de l’artiste sont mis en valeur. Ces dessins au fusain sur feuille blanche accordent une fois encore une place importante à la lumière, par ses rayons dans les œuvres scéniques. On a également un mélange de dessin, d’aquarelle et de peinture sur de nombreux tableaux exposés.

« L’envie de cette série m’est venue alors que je travaillais sur mon opéra « Alice, inspiré du célèbre conte de Lewis Carol. J’ai commencé par dessiner une fleur, puis j’ai rajouté des éléments autour pour la mettre en valeur » explique l’artiste plasticien.

L’œuvre qui fait cependant le plus parler d’elle est un portrait de Lady Gaga qui prend sa place dans un tableau d’Ingres. Cette interprétation moderne et très contemporaine du portrait de Mademoiselle Caroline Rivière (Ingres, 1806), montre un arrière-plan clair par le ciel bleu qui est peint, et un premier plan, juste derrière Lady Gaga, sombre. La chanteuse a posé pendant près de onze heures pour ce portrait incroyablement réaliste. Son visage est même identique à une photo. Cette œuvre a été présentée au Louvre en 2013.

On peut donc constater la place centrale accordée à la lumière dans ces œuvres. Comme il le dit, « c’est l’architecture de la lumière qui est l’élément le plus important dans mon travail, sans lumière, il n’y a rien. »

LE MONDE DE L’ART CONTEMPORAIN S’INVITE À VENISE

La 59ème biennale d’art contemporain a ouvert ses portes le samedi 23 avril 2022, jusqu’au 27 novembre 2022.

Cet événement accueille des artistes du monde entier, venus pour présenter leurs plus beaux chefs-d’œuvre, à travers différents pavillons nationaux qui promettent une promenade d’exception. Les visiteurs en prennent plein les yeux.

La légendaire soirée d’ouverture a eu lieu le 11 mai 2022. Dior et Venetian Heritage ont travaillé mais dans la main pour offrir à leurs invités un bal légendaire, où la magie était le mot d’ordre. Des personnalités du monde entier étaient présentes, pour cette soirée caritatives au profit de la préservation du patrimoine culturel vénitien. Catherine Deneuve, Sienna Miller, Monica Bellucci… En ce qui concerne le monde de l’art, le couple Freymond, de l’Espace Muraille de Genève, faisait partie des personnalités qui ont répondu présentes. Christian Dior et Salvator Dali ont conçu les costumes des plus grandes personnalités qui ont ouvert les festivités.

Cette année, l’exposition est sous le signe de la femme. 80% des artistes sont des femmes, ce qui en fait un événement d’exception. Ainsi, Simone Leigh est la première femme noire américaine à exposer ses œuvres à la biennale d’art contemporain. Les visiteurs peuvent ainsi contempler sa Brick House (2019) dans le pavillon américain aux Giardani. A travers cette œuvre, on retrouve le thème de la biennale dont le titre est « The Milk of Dream ». Ce titre vient d’un conte de fées pour enfant de Leonora Carrington (1917-2011). Le thème amène à changer de perspective de vue et à faire travailler son imaginaire, comme dans le monde enfantin. On note une forte dimension surréaliste à travers les couloirs de l’exposition, y compris dans la salle principale au centre du pavillon général où l’exposition reçoit les plus grands artistes comme Rosa Rosa avec Livres et Editions (1917), Claude Cahun et Gertrud Arendt et leurs autoportraits photo.

Une autre artiste va attirer du monde, il s’agit de la Portugaise Paula Rego. Ses grandes toiles enfantines viennent se heurter à des effrayantes sculptures. A côté de ces artistes de renommée mondiale, on peut également faire de belles découvertes, qui sont même très nombreuses. Pour en citer quelques-unes, on peut découvrir les toiles Art déco de Loïs Maïlon Jones et les sculptures post-cubistes au fer-blanc de Régina Cassdo Bracchi.

Dans le pavillon français, c’est Zineb Sedira qui fait venir plus grands nombres de visiteurs. Elle a travaillé l’espace pour créer un environnement en lien avec la production et la projection d’un film. Ce lieu imaginaire et autobiographique vient à la fois servir de souvenir personnels racontés et de support pour dénoncer les violences de l’entente coloniale, à travers la projection d’un film.

Tout au long de cette biennale, on peut sentir ce désir de lutte contre le racisme et l’anticolonialisme, qui vient apporter une belle lueur d’espoir au monde dans ces périodes de crise mondiale.

Auto-Tune à l’Espace Muraille de Genève

Depuis le 23 septembre 2021, l’espace Muraille accueille Eamon Ora-Giron qui exposera ses œuvres jusqu’au 11 décembre 2021.

Eamon Ore-Giron est un artiste multi-facettes, né en 1973 à Tucson en Arizona, aux Etats-Unis. Il est diplômé de l’Ecole des Beaux-Arts de San Francisco et a eu l’occasion de faire de nombreuses expositions de l’autre côté de l’Océan Atlantique.

Cet artiste, aux origines irlandaises, américaines et péruviennes présente donc ses œuvres pour la première fois sur le continent européen : Auto-tune. Dix-huit peintures y sont présentées, sous différents formats. Ces peintures sont issues de la collection « Infinite regress », ou le concept de régression infinie, qui, par son coté philosophique, montre l’aspect sceptique et la volonté de remettre en cause le savoir de l’artiste. Valentina Locatelli, commissaire d’exposition à l’Espace Muraille, définit ce concept comme « la progression logique qui se produit quand, pour expliquer un terme donné, nous devons nous référer à un autre terme et ainsi de suite, sans jamais pouvoir atteindre sa définition ou sa vérité ultime et finale ».

Eamon Ore-Giron a réalisé ces toiles pour cette exposition, et il a aussi rajouté deux tapisseries qui ont été tissées sur métier, en collaboration avec le Taller Mexicano de Gobelinos de Guadalajara au Mexique.

Pour ses toiles, le peintre utilise du lin brut, ce qui donne un aspect authentique à ses œuvres, et le coté naturel vient apporter du style pour les différentes peintures créées. La peinture utilisée est une peinture Flash, avec un rendu mat, qui vient justement trancher avec le coté naturel du support de la toile.

Par sa multiculture et sa pluridisciplinarité (Eamon Ore-Giron est aussi sculpteur, musicien, DJ et vidéaste), différentes interprétations et dialogues peuvent être mis en évidence à travers les formes géométriques : des ronds, des bonds, des arrondis, différentes lignes de chemins… Le lien avec la musique se fait par la rapprochement au monde musical qui se dégage en regardant ces œuvres.

Auto-tune fait référence au correcteur musical qui vise à ajuster au mieux les voix et les instruments. Ici, les œuvres nous mènent au croisement des différentes pratiques.

Dans un premier temps, les motifs présents sur les toiles sont issus d’un héritage de l’architecture précolombienne, et de textiles de la cordillère des Andes. Par ailleurs, on peut observer une abstraction qui fait référence à l’Avant-Garde européenne. La volonté d’apporter un message clair est mise en évidence par l’absence d’éléments décoratifs. Cela ne vient néanmoins pas nuire au sens du détail dans le travail de l’artiste peintre, et cela nous renvoie au constructivisme russe. La géométrie, quant à elle, nous montre des formes liées les unes aux autres et évoquant des dessins du néo concrétisme brésilien.

Par ces œuvres, Eamon Ore-Giron met en lumière l’absence de frontière culturelle dans ses œuvres et invite de fait, à une ouverture vers le monde.

Comme un air de Méditerranée à l’Espace Muraille de Genève

Depuis le 20 mai et jusqu’au 10 juillet 2021, les murs de l’Espace Muraille de Genève en Suisse accueillent les œuvres de Roger de Montebello.

Roger de Montebello présente une cinquantaine de tableaux de son œuvre. C’est un peintre franco-américain, né en 1964 à Paris. Ses œuvres sont en grande majorité d’inspiration méditerranéenne. Il est considéré comme l’héritier contemporain des védutistes vénitiens. En effet, Roger de Montebello aime peindre des paysages urbains, et ses villes de prédilections sont Paris, Séville et Venise, où il a d’ailleurs installé son atelier. Ce  peintre aime travailler en plein air, sur des toiles de petits formats, d’après ce qu’il observe dans la nature. Mais sitôt qu’il regagne les murs de son espace de travail vénitien, sa peinture est posée sur des toiles en plus grand format.

La Veduta, qui inspire fortement son travail, consiste en la représentation de paysages urbains à partir d’une place ou d’une rue d’une ville. Ce courant s’est développé entre le XVIème et le XVIIIème siècle. Venise est considérée comme la capitale des peintres védutistes au XVIIIème siècle même si les peintres les plus célèbres de ce courant artistique sont flamands. Aujourd’hui, Roger de Montebello est le plus digne héritier de ce courant artistique.

Son sujet de travail favori est Venise où il a peint La Salute, La Dogana ou la Porta Delle Terese. Il aime réinventer des sujets déjà décrits dans un but d’idéal visuel et métaphysique. Ses tableaux sont une palette de blancs et de bleus qui réfléchissent la lumière de  l’air, de l’eau, du ciel et de l’architecture.

Ce peintre est soutenu et reconnu par des grandes personnalités du monde des arts. Ainsi, René Huyghe disant en 1994 de lui la chose suivante : « Lumière, couleur et construction plastique se partagent le talent des peintres. De Montebello a su les associer à un degré égal dans sa recherche, dotée de ce fait d’une richesse exceptionnelle. »

Et lorsqu’un journaliste l’interroge sur son propre travail, il lui explique qu’il se considère comme un rapide d’exécution : « dès que vous avez posé quelques traits et quelques couleurs, le tableau est presque fini. » Il donne ainsi une impression de facilité dans l’art de peindre. Il ajoute néanmoins que la réflexion préalable est très longue, et que le regard permanent sur la ville sert à harmoniser les contraires présents dans le paysage urbain, tel qu’il est. Le but est d’unir le ciel, la terre et la mer, et quel endroit est mieux choisi que Venise pour ce travail.

Pendant cette exposition, une enclave italienne et méditerranéenne a pris place au centre de Genève pour faire voyager les visiteurs en ces temps d’évasion difficile.

Quand la Tour Eiffel devient l’emblème de l’hydrogène renouvelable

Ce mardi 25 mai, à 22h30, La Tour Eiffel revêt son costume d’avant-garde et s’illumine, pour la première fois de son histoire , à l’hydrogène renouvelable. En ces temps où la question de la transition énergétique et du réchauffement climatique bat son plein, la tour de 324 mètres, symbole national et international de Paris, s’érige en modèle .

Pendant trois minutes et trente secondes ce soir-là, le Dame de Fer a été illuminée par 70 projecteurs entièrement alimentés par un système de groupe électro-hydrogène, le GEH2® .

Ce spectacle entre dans la programmation de l’événement “Le Paris de l’hydrogène”, une exposition immersive et interactive totalement dédiée aux énergies renouvelables, lancée par la start-up Energy Observer avec le soutien de la ville de Paris. Pendant toute la durée de l’évènement, le village d’exposition Energy Observer était déconnecté du réseau électrique général et alimenté en électricité par le groupe électro-hydrogène  développé par EODev et ce grâce à de l’hydrogène renouvelable. Ce générateur sans émissions et sans bruit est équipé de la même pile à combustible Toyota que celle qui se trouve à bord d’Energy Observer. C’est ce même générateur qui a permis d’illuminer les 20 000 ampoules scintillantes de la Tour Eiffel pour la première fois avec de l’hydrogène renouvelable.

Au-delà de sa portée symbolique, ce spectacle de lumières offert par la tour Eiffel montre qu’il existe d’ores et déjà des alternatives aux énergies fossiles et qu’elles sont opérationnelles. L’odyssée Energy Observer et son laboratoire sur mer nous montrait que l’hydrogène c’est possible mais cette belle démonstration sur la Tour Eiffel prouve que l’hydrogène peut également se déployer à terre, dans les moyens de transport (tram, bus, voitures etc…) mais aussi lors d’évènements culturels. Une ville comme Paris, mais également comme de nombreuses villes du monde entier, accueille un grand nombre d’évènements et festivals chaque année nécessitant tous l’apport de beaucoup d’énergie. Jusque-là, cet apport a toujours été fourni par des générateurs diesel ayant un gros impact sur l’environnement. En alimentant son évènement avec de l’électricité produite par de l’hydrogène vert, une électricité produite sans émissions de CO², Energy Observer a réussi le pari de sortir des énergies fossiles et aller vers le renouvelable.

 Et pour ceux qui auraient manqué ce spectacle, retrouvez la vidéo de l’illumination de la Tour Eiffel sur le site d’Energy Observer en cliquant sur ce lien: https://www.energy-observer-foundation.org/action/energy-observer-illumine-tour-eiffel-hydrogene-renouvelable.