Le transport Suisse passe au vert ! 

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L’hydrogène sera-t-il la matière qui permettra à la Suisse de réduire ses émissions de CO2  et  montrer la voie aux autres pays du monde ?

C’est en tout cas le pari lancé par l’entreprise Hyundai Hydrogen Mobility, joint-venture née en avril 2019 suite au rapprochement entre le géant coréen Hyundai et la startup suisse H2 Energy Ag, qui fait la promesse de mettre à disposition de ses clients un nouveau camion plus propre énergétiquement.

 

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Il s’appelle le Hyundai XCIENT Fuel Cell ou « le camion du futur », un 36 tonne électrique alimenté par un système de pile à combustible doté de sept réservoirs à hydrogène lui permettant une autonomie de 400 km. Il n’a besoin que d’une vingtaine de minutes pour faire le plein.

Sa motorisation remarquablement silencieuse, le rejet d’eau pure, l’absence totale d’émission de CO2 sont autant d’arguments pour faire de ce poids lourd vert LA référence écologique de demain. Alors biensur de l’énergie première il en consomme, mais rassurez-vous,  son hydrogène est fabriqué à partir d’électricité issue de barrages.

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Aujourd’hui, plusieurs camions ont déjà été livrés et sillonnent les routes helvétiques. D’autres XCIENT Fuel Cell devraient les rejoindre pour arriver à 50 d’ici décembre 2020. L’objectif étant d’en déployer 1600 d’ici 2025.

La Suisse sert de marché test avant de s’attaquer aux marchés européens, puis américains et enfin conquérir le reste du monde.

Energy Observer a traversé l’Atlantique !

Page Facebook Energy Observer

C’est avec une immense joie que l’équipage du Energy Observer a pu annoncer son arrivée à Fort-de-France ce mercredi 22 avril sur sa page Facebook.

Après plus de 30 jours de navigation sans mettre pied à terre, soit 9000 km parcourus et 0 émission de CO2 ou de particules fines, l’équipage du Energy Observer a pu accomplir sa mission avec succès et en totale autonomie énergétique. Une aventure rendue d’autant plus mémorable en ce contexte particulier d’épidémie de coronavirus.

Pour mener à bien sa mission, l’équipage a dû s’armer de patience. Il lui a fallu s’adapter continuellement aux directives sanitaires et trouver des solutions pour vivre en autonomie et toujours en harmonie avec la nature. Se confiner, naviguer sans connaître le lieu du prochain arrêt, s’alimenter avec les moyens du bord offerts par la nature, produire de l’eau potable à partir de l’eau de mer… autant dire que l’expérience scientifique et environnementale de nos navigateurs du futur aura été riche en émotions et découvertes. Une occasion de rappeler qu’Energy Observer « est non seulement la démonstration d’un nouveau modèle énergétique et technologique mais aussi un laboratoire d’idées, basé sur l’autonomie et la résilience qui trouve d’autant plus de sens dans le contexte actuel ».

Change Now Summit 2020

Le Grand Palais des Beaux-Art de Paris et les 10 000 m2 de sa nef ont accueilli du 30 janvier au 1er février 2020 le plus grand sommet mondial de l’innovation sociale et environnementale, ChangeNOW Summit 2020.

Cette initiative née en 2017, avait déjà réuni 2000 personnes lors de sa première édition. 28 000 personnes ont répondu présentes à ce rendez-vous 2020. Un record de participations synonyme de l’importance des préoccupations environnementales à l’échelle mondiale.

ChangeNOW  a pour dessein de proposer des solutions pour la transition vers un monde durable et répondre aux urgences climatiques.  Des investisseurs aux entrepreneurs en passant par les pouvoirs publics ou autres porteurs de solutions concrètes, le ChangeNOW summit s’est lancé le défi de rassembler, en l’espace de 3 jours, toutes les idées et innovations du monde entier (plus d’une centaine de pays représentés) puis de favoriser les connexions entre tous les acteurs existants.

L’exposition universelle de cette année a permis de mettre sur table pas moins d’un millier de solutions pour la planète, c’est dire l’efficacité et la plus-value d’un tel rendez-vous international !

Maintenant, la place est à la concrétisation des idées et au déploiement des solutions à grande échelle.

Coronavirus, confinement… où en est Energy Observer ?

energy-observer.org

Comme pour tout le monde cette année, l’épidémie de coronavirus aura aussi mis à l’épreuve toute l’équipe Energy Observer. Face à la menace grandissante du Covid 19, des doutes ont pris place à bord du navire à hydrogène. Comment s’organiser face au confinement ? Continuer l’aventure ou se mettre à l’arrêt comme le reste du monde ?

Pour tout l’équipage, la réponse à cette dernière question est OUI. En ces temps d’isolement, il est plus que jamais nécessaire de montrer comment Energy Observer peut vivre non seulement en totale autonomie mais surtout en harmonie complète avec la nature. À l’heure où cette pandémie invite au questionnement sur le monde d’après, Energy Observer se doit de proposer des solutions pour le futur, solutions fondées sur le respect de la nature.

C’est donc plein de doutes mais avec la certitude de l’utilité de sa mission, qu’Energy Observer a décidé de poursuivre sa navigation malgré les complications attendues.

Pour continuer l’aventure, notre navire du futur doit s’adapter quotidiennement aux directives sanitaires liées au coronavirus. Confinement, quarantaine, trajets modifiés, interdiction de débarquer, escales annulées ou encore ravitaillement difficile…. Après son départ de Loctudy, Energy observer a navigué durant 12 jours non-stop avant de pouvoir s’arrêter au port de Tenerife aux Canaries. L’équipage n’a pas eu le droit de débarquer et a dû rester confiné à bord mais a pu recevoir des provisions à quai, sans aucun contact avec les habitants bien entendu. Un arrêt court, juste 48h, mais suffisant pour reprendre haleine et se ravitailler avant d’entreprendre la grande traversée de l’Atlantique.

Energy Observer est en route pour le Pacifique

Il est près de 9h30, mercredi 4 mars 2020, quand Energy Observer passe l’écluse et se lance enfin dans sa grande aventure à travers le Pacifique. Après plus de deux semaines d’attente, les yeux rivés sur les prévisions météorologiques, le catamaran du futur a pu mettre le cap sur l’autre bout du monde et se lancer dans son odyssée 2020.

Durant sa trêve hivernale, 4 axes d’amélioration de l’Energy Observer ont pu être travaillés :

  • L’amélioration des ailes OceanWings
  • Les hélices, rendues plus performantes en termes d’hydrogénération.
  • L’ajout de 36,8 m2 de panneaux solaires supplémentaires portant à 202 m2 la surface photovoltaïque.
  • L’installation d’une nouvelle pile à combustible d’origine automobile fabriquée par Toyota pour transformer l’hydrogène issu de l’eau en électricité et a fortiori pour augmenter la puissance et l’efficacité du navire.

C’est donc à bord de ce navire toujours aussi « propre », sans émission de particules fines et encore plus performant que l’équipage du Energy Observer a pris le large.Fiers de relancer la tradition des grandes expéditions maritimes, Victorien Erussard et Jérôme Delafosse prévoient de parcourir pas moins de 20 000 miles nautiques cette année, soit l’équivalent d’un tour de la terre. Une escale très attendue au Japon pour l’ouverture des Jeux Olympiques rythmera le début de cette aventure. Victorien Érussard et Jérôme Delafosse doivent en effet porter la flamme des Jeux Olympiques cet été à Tokyo, une deadline à ne pas manquer ! Et pour cause, la flamme olympique sera alimentée à l’hydrogène pour la première fois de l’histoire des JO. En espérant que ces derniers ne soient pas annulés ou reportés à cause de l’épidémie du coronavirus Covid 19 qui perturbe le monde actuellement.

Avant cela, un obstacle majeur les attend. Si la suite de la traversée se présente plutôt sereinement, le passage du Golfe de Gascogne permettant de rallier l’Espagne et réputé par tous les marins pour être un endroit dangereux, s’annonce difficile. Les conditions météorologiques entraînant des vents forts et beaucoup de houle ont amené l’ Energy Observer à faire escale à Loctudy dans le Finistère sud en attente d’une bonne fenêtre météorologique pour s’engager dans le golfe.

 

Après Solar Impulse, Bertrand Piccard continue son combat pour des technologies plus propres!

 

Bertrand Piccard continue son combat pour des technologies propres. Après son tour du monde à bord de l’avion à énergie solaire Solar Impulse, notre célèbre pilote suisse bat cette fois le record du monde de la plus grande distance parcourue avec un véhicule à hydrogène.

Parti de Sarreguemines lundi 25 novembre 2019 à bord d’une Hyundai Nexo à hydrogène, il réussit à parcourir 778 kilomètres avec une seule recharge d’hydrogène de 6 kilos et arriver au Bourget le lendemain avec encore 49 kms de réserve d’hydrogène au compteur !

À bord de son véhicule sans carburant, il explique le principe de la voiture à hydrogène qui est aussi une voiture électrique. L’hydrogène actionne une pile à combustible qui le transforme en électricité et en eau. L’électricité fabriquée actionne quant à elle le moteur électrique. Résultat, aucune émission de gaz à effet de serre car lorsque l’hydrogène brûle, il n’émet que de l’eau.

Le but de Bertrand Piccard est clair : démontrer encore une fois que ces technologies vertes sont une solution d’avenir pour des véhicules plus propres. Avec ce nouveau record, il prouve au monde entier qu’une voiture à hydrogène peut parcourir une longue distance sans la moindre goutte de carburant. Et cette fois, il n’est pas question d’un prototype mais bien d’un véhicule de série déjà vendu dans le commerce !

Energy Observer est de retour à Saint-Malo

De retour ce dimanche 20 octobre 2019 à Saint-Malo, Energy Observer vient clôturer le chapitre européen de son odyssée.

Après sept mois de navigation sans émission de gaz à effet de serre ni de particules fines, une rude mise à l’épreuve du froid dans le Grand Nord, Energy Observer regagne fièrement son port d’attache pour passer l’hiver. Aujourd’hui, les performances remarquables combinées des OceanWings, des panneaux solaires et de la production d’hydrogène ont prouvé que c’est un système qui marche ! D’ailleurs pour Victorien Erussard, capitaine du bateau, Energy Observer n’est bel et bien plus un navire du futur: ces nouvelles technologies peuvent être intégrées dès maintenant.

Pas question pour autant de se reposer sur ses lauriers ! Car si Energy Observer semble avoir acquis une certaine autonomie énergétique, notre fameux catamaran n’est cependant pas encore « fin comme un oiseau » pour autant. Quelques nœuds supplémentaires restent à gagner pour y arriver. Notre navire à hydrogène n’est donc pas prêt d’hiberner cet hiver. Au programme de cette pause malouine : sortie de l’eau, inspection, réparations et biensûr encore de nouvelles technologies. Energy Observer est et demeurera un bateau laboratoire en constante amélioration.

Prochain départ prévu : Février 2020 avec plus de 35 000 kms à parcourir en prévision. Autant dire qu’il reste encore du pain sur la planche. Une chose est sûre, Victorien Erussard et son équipage peuvent être fiers d’y être matelots !

Energy Observer navigue dans les eaux glaciales arctiques

Parti de Russie, Energy Observer est parvenu à rallier le cercle arctique après plus de 5700 kms parcourus dans des conditions climatiques très rudes et en totale autonomie énergétique. En arrivant aux îles du Spitzberg, dans l’archipel du Svalbard, à l’est du Groenland, l’équipe du Energy Observer a réussi une prouesse mondiale jamais réalisée auparavant.

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Ces conditions extrêmes ont permis au bateau-laboratoire de tester ses équipements dans des eaux froides à 5° et ont amené l’équipage à gérer les dépenses énergétiques pour la vie à bord et pour la propulsion.

Au-delà de la prouesse technologique qu’elle implique, l’arrivée au Spitzberg constitue une escale symbolique pour Victorien Erussard et son équipe. Le Svalbard est l’épicentre du changement climatique, l’endroit où les dégâts de l’humanité sur le climat et la biodiversité sont les plus apparents. La fonte des glaces y est visible à l’œil nu.

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En ralliant l’Arctique avec ses seules énergies renouvelables, Energy Observer remporte une victoire vers un transport maritime plus propre. Victorien Erussard, à bord de son laboratoire flottant, lance un appel à « coopérer avec la nature intelligemment comme [ils le font] avec [leur] bateau : on produit ce que l’on consomme, on va à la vitesse que les ENR nous permettent d’atteindre ».