Coronavirus, confinement… où en est Energy Observer ?

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Comme pour tout le monde cette année, l’épidémie de coronavirus aura aussi mis à l’épreuve toute l’équipe Energy Observer. Face à la menace grandissante du Covid 19, des doutes ont pris place à bord du navire à hydrogène. Comment s’organiser face au confinement ? Continuer l’aventure ou se mettre à l’arrêt comme le reste du monde ?

Pour tout l’équipage, la réponse à cette dernière question est OUI. En ces temps d’isolement, il est plus que jamais nécessaire de montrer comment Energy Observer peut vivre non seulement en totale autonomie mais surtout en harmonie complète avec la nature. À l’heure où cette pandémie invite au questionnement sur le monde d’après, Energy Observer se doit de proposer des solutions pour le futur, solutions fondées sur le respect de la nature.

C’est donc plein de doutes mais avec la certitude de l’utilité de sa mission, qu’Energy Observer a décidé de poursuivre sa navigation malgré les complications attendues.

Pour continuer l’aventure, notre navire du futur doit s’adapter quotidiennement aux directives sanitaires liées au coronavirus. Confinement, quarantaine, trajets modifiés, interdiction de débarquer, escales annulées ou encore ravitaillement difficile…. Après son départ de Loctudy, Energy observer a navigué durant 12 jours non-stop avant de pouvoir s’arrêter au port de Tenerife aux Canaries. L’équipage n’a pas eu le droit de débarquer et a dû rester confiné à bord mais a pu recevoir des provisions à quai, sans aucun contact avec les habitants bien entendu. Un arrêt court, juste 48h, mais suffisant pour reprendre haleine et se ravitailler avant d’entreprendre la grande traversée de l’Atlantique.

Energy Observer est en route pour le Pacifique

Il est près de 9h30, mercredi 4 mars 2020, quand Energy Observer passe l’écluse et se lance enfin dans sa grande aventure à travers le Pacifique. Après plus de deux semaines d’attente, les yeux rivés sur les prévisions météorologiques, le catamaran du futur a pu mettre le cap sur l’autre bout du monde et se lancer dans son odyssée 2020.

Durant sa trêve hivernale, 4 axes d’amélioration de l’Energy Observer ont pu être travaillés :

  • L’amélioration des ailes OceanWings
  • Les hélices, rendues plus performantes en termes d’hydrogénération.
  • L’ajout de 36,8 m2 de panneaux solaires supplémentaires portant à 202 m2 la surface photovoltaïque.
  • L’installation d’une nouvelle pile à combustible d’origine automobile fabriquée par Toyota pour transformer l’hydrogène issu de l’eau en électricité et a fortiori pour augmenter la puissance et l’efficacité du navire.

C’est donc à bord de ce navire toujours aussi « propre », sans émission de particules fines et encore plus performant que l’équipage du Energy Observer a pris le large.Fiers de relancer la tradition des grandes expéditions maritimes, Victorien Erussard et Jérôme Delafosse prévoient de parcourir pas moins de 20 000 miles nautiques cette année, soit l’équivalent d’un tour de la terre. Une escale très attendue au Japon pour l’ouverture des Jeux Olympiques rythmera le début de cette aventure. Victorien Érussard et Jérôme Delafosse doivent en effet porter la flamme des Jeux Olympiques cet été à Tokyo, une deadline à ne pas manquer ! Et pour cause, la flamme olympique sera alimentée à l’hydrogène pour la première fois de l’histoire des JO. En espérant que ces derniers ne soient pas annulés ou reportés à cause de l’épidémie du coronavirus Covid 19 qui perturbe le monde actuellement.

Avant cela, un obstacle majeur les attend. Si la suite de la traversée se présente plutôt sereinement, le passage du Golfe de Gascogne permettant de rallier l’Espagne et réputé par tous les marins pour être un endroit dangereux, s’annonce difficile. Les conditions météorologiques entraînant des vents forts et beaucoup de houle ont amené l’ Energy Observer à faire escale à Loctudy dans le Finistère sud en attente d’une bonne fenêtre météorologique pour s’engager dans le golfe.

 

Le photographe Ori Gersht et les céramistes Bertozzi & Casoni au Chalet Farb

Coup d’envoi ce jour de l’exposition réunissant les photographies d’Ori Gersht et les céramiques de Bertozzi & Casoni au Chalet Farb de Gstaad.

La nouvelle série de photographies d’Ori Gersht New Orders sera exposée au Chalet Farb du 13 février au 1ermars 2020. Ori Gersht est un photographe israélien né à Tel Aviv en 1967 et installé à Londres. Diplômé en photographie, cinéma et vidéo du Royal College of Art de Londres et de l’Université de Westminster, il enseigne à son tour la photographie à l’Université des Arts Créatifs de Rochester à Kent en Angleterre.

Pour beaucoup, Gersht s’est fait connaître par son travail de ralenti en slow-motion notamment au travers de sa série Blow up dans laquelle il se plaît à photographier des situations dramatiques de rupture ou de violence. Une nature morte, une céramique touchée en plein cœur par une balle. Gersht saisie la beauté de la destruction et fige cet instant de l’explosion où tout vole en éclats. Depuis lors, les œuvres de Gersht ont orné les murs des plus grandes institutions telles que le Guggenheim de New York, le Hirshorn Museum à Washington, le Bass Museum of Art de Miami, le J. Paul Getty Museum de Los Angeles ou encore le Victoria & Albert Museum de Londres parmi tant d’autres.

Caroline Freymond, épouse d’Éric Freymond, a eu l’idée de présenter les photographies de Gersht au milieu d’une série de vases en céramiques de Bertozzi & Casoni. Ces deux céramistes italiens travaillent en tandem depuis près de quarante ans. Au Chalet Farb, Bertozzi & Casoni rendent hommage à Morandi, peintre rendu célèbre par ses natures mortes. En s’inspirant des peintures de natures mortes de Morandi, Bertozzi & Casoni ont sculptés une série de vases et fleurs qui composent leur exposition Fake Flowers.

L’art contemporain en visites guidées

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Ce samedi 1er février 2020, l’association Art en Vielle-Ville (AVV) s’est vue organiser une série de visites guidées dans la vieille ville de Genève.

Cette initiative, partie de l’idée de rendre la Vielle-ville de Genève attractive d’un point de vue artistique, a permis aux amateurs d’art, collectionneurs (professionnels ou non) de venir, sur inscription, à la rencontre de la Vielle-Ville de Genève à travers un parcours guidé dans les différentes galeries d’art contemporain.

Pour l’occasion, les galeries membres de l’association AVV ont ouvert leurs portes pour présenter leurs plus belles œuvres et arborer des thèmes allant de l’Antiquité au Proche Orient, en passant par l’art moderne, la sculpture et bien d’autres encore.

Deux visites guidées ont été proposées aux participants : une première à 11 heures puis une seconde à 14 heures.

Chaque visite invitant à la découverte de trois galeries exceptionnelles, ce sont au total six galeries qui se sont livrées aux visiteurs ce samedi 1er février :

  • L’Espace Muraille, membre récent de l’association Art en Vieille Ville n’a bien sûr pas manqué au rendez-vous. Caroline et Éric Freymond ont ouvert les portes de leur galerie nichée dans leur vieil immeuble particulier du XXVIIIème siècle, aux visiteurs accompagnés  l’historienne de l’art prévue pour l’évènement.

 

  • La Galerie Gagosian créée en 1979 par Larry Gagosian, se situe au cœur de Genève dans un immeuble style Art Déco datant de 1931

 

  • La Galerie Patrick Gutknecht inaugurée en 2000 par Patrick Gutknecht qui a souhaité y montrer sa passion pour les arts du XXème siècle et les cannes anciennes. On y trouve de nombreuses œuvres d’art, allant de meubles anciens de collection à des pièces d’après-guerre. P. Gutknecht a fait le choix d’exposer des artistes de renom comme Willy Rizzo mais également des œuvres anonymes pour lesquelles il a eu un coup de cœur.

 

  • La Galerie Rosa Turetsky date du début des années 80. Au départ, ce lieu a pour ambition de développer les échanges entre artistes suisses et ceux du reste de l’Europe. Puis dans les années 2000, Rosa Turetsky se lance le défi de faire dialoguer les différentes générations d’artistes, en introduisant aussi des nouvelles technologies dans son espace d’exposition.

 

  • La galerie Sonia Zannettacci réserve une place importante à la photographie avec des expositions consacrées à des grands noms tels que Erwin Blumenfeld, Man Rey ou Manuel Alvarez Bravo. Sonia Zannettacci a une préférence pour les thèmes artistiques tels que le surréalisme, le nouveau réalisme et la figuration mais elle n’exclut pas d’autres courants pour lesquels elle y trouve un certain intérêt.

 

  • La Galerie Gowen Contemporary, anciennement « Faye Fleming and Partner », s’est installée en Vieille Ville de Genève en 2012. L’objectif de Laura Gowen est d’encourager les échanges culturels entre les artistes, écrivains, musées et galeries suisses avec l’Europe et les États-Unis. Elle se veut ouverte à toutes les formes d’art et s’appuie sur une approche quelque peu expérimentale par laquelle la démarche de chaque artiste exposé et présenté est mise en avant.

Après Solar Impulse, Bertrand Piccard continue son combat pour des technologies plus propres!

 

Bertrand Piccard continue son combat pour des technologies propres. Après son tour du monde à bord de l’avion à énergie solaire Solar Impulse, notre célèbre pilote suisse bat cette fois le record du monde de la plus grande distance parcourue avec un véhicule à hydrogène.

Parti de Sarreguemines lundi 25 novembre 2019 à bord d’une Hyundai Nexo à hydrogène, il réussit à parcourir 778 kilomètres avec une seule recharge d’hydrogène de 6 kilos et arriver au Bourget le lendemain avec encore 49 kms de réserve d’hydrogène au compteur !

À bord de son véhicule sans carburant, il explique le principe de la voiture à hydrogène qui est aussi une voiture électrique. L’hydrogène actionne une pile à combustible qui le transforme en électricité et en eau. L’électricité fabriquée actionne quant à elle le moteur électrique. Résultat, aucune émission de gaz à effet de serre car lorsque l’hydrogène brûle, il n’émet que de l’eau.

Le but de Bertrand Piccard est clair : démontrer encore une fois que ces technologies vertes sont une solution d’avenir pour des véhicules plus propres. Avec ce nouveau record, il prouve au monde entier qu’une voiture à hydrogène peut parcourir une longue distance sans la moindre goutte de carburant. Et cette fois, il n’est pas question d’un prototype mais bien d’un véhicule de série déjà vendu dans le commerce !

ESPACE MURAILLE: EXPOSITION COLLECTIVE « ART DISRUPTED »

Le mois dernier, Caroline et Éric Freymond ont fait la joie de plus d’un amateur en réunissant, en un même lieu, les arts de la céramique, de la pietra dura, de la peinture, de la sculpture, de la haute couture et de la haute joaillerie le temps d’une exposition collective inédite. « Art Disrupted », cette exposition collective proposée et mise en scène par Raphaël Chalmin, réunissait à l’Espace Muraille du 6 au 14 décembre pas moins de dix artistes différents.

Pour cette semaine d’exception Caroline et Éric Freymond ont réuni  :

La sculptrice Anilore Banon qui allie l’histoire passée et l’espoir de l’avenir à la frontière du réel et de l’imaginaire. Ses sculptures mêlent les matières et sont tournées vers le futur, se permettant de franchir la ligne entre le possible et l’impossible.

Lorenz Bäumer et ses bijoux haut en couleurs. Ce bijoutier de Luxe, qui possède une boutique sur la célèbre place Vendôme, nous en a mis plein les yeux avec des bijoux d’exception, semblables à des œuvres d’art, tant pour leur beauté que leur rareté.

Fred Lanel et ses magnifiques « Pietre Dure ». Ces pièces époustouflantes ont été réalisées entièrement à la main avec l’aide des meilleurs artisans marbriers du monde. La montagne étant le fief de la famille Lanel, celui-ci a pris soin de nous l’exposer comme il la voit, entre réalisme et romantisme.

Diane de Malherbe la styliste Diane de Malherbe nous a fait l’honneur de lancer sa nouvelle collection Haute Couture « Caravage ». Loin de la mode éphémère, la styliste nous emmène dans son univers intemporel et authentique.

Jordi Pallares (Peinture) En dernier lieu, nous nous sommes fait absorber par les spirales gravitationnelles de Jordi Pallares. Son surréalisme abstrait nous a emmené dans des dimensions mélangeant couleurs et textures.

Fathiya Tahiri (Peinture) Côté peinture, nous avons eu l’honneur d’admirer les œuvres de Fathiya Tahiri. Encouragée depuis son plus jeune âge, cette artiste exceptionnelle a su s’épanouir à travers ses sculptures et ses peintures surréalistes dont la colorimétrie puissante est maîtrisée.

Etienne Viard (Sculpture) Une ligne, cette fois visuelle, est utilisée par le sculpteur français Étienne Viard, tantôt droite, tantôt courbée, fragmentée, ou étirée et bien plus encore. Il nous a emmené dans son univers inspiré des formes et ondulations végétales et minérales. Le travail de l’acier Corten lui a permis de devenir l’un des six sculpteurs les plus célèbres au monde.

Jacob Wolff (Pietra Dura) Toujours avec de la « Pietra Dura », nous retrouvons Jacob Wolff, l’étoile montante de Grande Bretagne et étudiant au Royal College of Arts de Londres. Il est venu nous éblouir par sa minutie et sa précision.

Rob Wynne (Sculpture Verre) Le dernier sculpteur de la troupe, Rob Wynne, nous a présenté ses sculptures de verre. Après avoir créée sa première pièce par erreur, il s’est perfectionné dans ce domaine et a su nous époustoufler.

Masamichi Yoshikawa (Céramique) Le doyen de cette exposition, Masamichi Yoshikawa, est quant à lui venu présenter ses céramiques influencées par une démarche spirituelle, jouant sur les déséquilibres entre les pleins et les vides.

Caroline et Éric Freymond présente « Alice PAULI, une vision d’avance »

Au Musée Cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, le mois dernier, Caroline et Éric Freymond ont présenté « Alice Pauli, une vision d’avance » au public. Ce film en 3D, commandité par Éric Freymond et réalisé par Philippe Nicolet, retrace la vie de la célèbre galeriste lausannoise Alice Pauli.

Dans ses débuts, Alice Pauli travaille dans l’horlogerie. Elle ne connaît pas grand-chose à l’art et rien ne semble présager à cette époque la longue carrière de galeriste qui l’attend ! Pourtant, c’est au fil de ses voyages d’affaires qu’Alice Pauli entamera son aventure dans le monde de l’art.

New York, Londres… Alice Pauli multiplie ses visites aux musées et se découvre une réelle passion pour l’art. Elle a l’œil et l’intuition pour repérer les œuvres de qualité. Alors, dans une période d’après-guerre propice à la promotion de l’art, elle fait le pari d’animer la scène artistique suisse. Avec son mari, Pierre Pauli, elle ouvre sa première galerie dans l’avenue de Rumine en 1962 puis une seconde au Flon en 1990.

Depuis, la galeriste et collectionneuse lausannoise n’a cessé d’assurer la promotion de nouveaux talents et celle du patrimoine artistique contemporain . Avec plus de 400 expositions à son actif, Alice Pauli est aujourd’hui reconnue pour son engagement passionnel pour l’art, les artistes et pour Lausanne.

Prix Turner 2019 : « Un pour tous, tous pour un »

Et le prix Turner 2019 est décerné à… (roulement de tambour) … Tous les artistes nominés !

Une fois n’est pas coutume, cette année ce n’est pas un mais les quatre artistes nominés qui ont été récompensés par le célèbre Prix Turner. Le 3 décembre dernier à Margate, dans le sud de l’Angleterre, le jury a fait le choix exceptionnel de décerner le Prix Turner aux quatre lauréats en lice pour le prestigieux prix d’Art contemporain britannique. Oscar Murillo, Tai Shani, Helen Cammock et Lawrence Abu Hamdan avaient eux-mêmes fait cette demande par courrier auprès du jury. Au nom de la solidarité et en faveur de la cohésion, en ces temps de crises, notamment celles qui divisent la Grand-Bretagne actuellement, les quatre nominés ont adressé une lettre inhabituelle aux organisateurs du prix demandant à ce que le prix leur soit attribué conjointement en tant que collectif. La requête fut acceptée à l’unanimité. Une décision bien fidèle à la réputation anticonformiste du prix Turner.

Photo de l’installation d’Abu hamdan

Cet acte symbolique vient d’ailleurs couronner l’atmosphère particulièrement politique de cette édition 2019 du Prix Turner. Alors que Tai Shii nous plonge dans un monde de science-fiction féministe, Laurence Abu Hamdan nous exporte au cœur d’une prison syrienne. A travers des sons enregistrés à l’intérieur de la prison de Saydanya, l’artiste jordanien dénonce les conditions de détention du régime syrien. L’artiste colombien Oscar Murillo se concentre quant à lui sur la situation actuelle du Royaume-Uni en présentant 23 personnages en papier mâché qui regardent symboliquement vers l’horizon fermé du pays. Pour finir, Helen Cammock revient sur le rôle des femmes dans le mouvement des droits civiques en Irlande du Nord à travers un film d’environ 1h40. Les œuvres des lauréats sont visibles à la galerie Turner Contemporary de Margate jusqu’au 12 janvier 2020

Week-End Art Genève, édition 2019

Comme chaque année en novembre, le temps d’un week-end, les galeries et institutions membres de l’association Genève Art Contemporain, en collaboration avec le Quartier des Bains, ouvriront leurs portes au grand public. Rencontres, vernissages, animations… Le week-end Genève Art Contemporain offre la possibilité d’aller à la découverte des galeries et institutions genevoises pour une programmation toujours plus riche et éclectique chaque année.

Parmi les institutions qui vous attendront ce 16 et 17 novembre, de 11h à 18h :

– Andata Ritorno

– Centre d’Art Contemporain Genève
– Centre d’édition contemporaine
– Centre de la photographie Genève
– De Jonckheere
– Galerie Laurence Bernard
– Galerie Patrick Cramer
– Galerie Mezzanin
– Galerie Alexandre Mottier
– Galerie Joy de Rouvre
– Galerie Le Salon Vert
– Galerie Patrick Gutknecht
– Galerie Rosa Turetsky
– Gowen Contemporary
– La Ferme de la Chapelle
– MAH – Musée d’art et d’histoire
– MAMCO
– Musée Ariana
– RIBORDY THETAZ
– SKOPIA Art contemporain
– Wilde
– Xippas