Le château de Voltaire à Ferney

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Depuis le 1er juin 2018, l’un des lieux de pèlerinage intellectuel les plus prisés du 18è siècle a rouvert ses portes, après plus de deux ans de rénovation.

 Le chantier colossal a été supervisé par l’un des plus grands talents français actuels : François Chatillon. Et pour cause, la bâtisse et son domaine sont classés monuments historiques depuis 1958. Les entrailles du domaine renferment également les appartements de Madame Denis, nièce et gouvernante du philosophe.

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Une œuvre de rénovation qui prend en compte des générations de propriétaires

 Ces travaux ont permis de raviver son extérieur (des façades à la toiture, en passant par la charpente) comme l’intérieur, qui recèle de trésors, avec près de 460 objets d’époques (dorures, toiles, lustres etc.) qui ont eu, eux aussi, droit à une cure de Jouvence. L’avancée rapide des travaux a principalement été possible grâce à des documents retrouvés à Saint-Pétersbourg en Russie. C’est là-bas que vivait Catherine II de Russie, correspondante du philosophe, et qui, à sa mort, racheta la totalité de ses manuscrits.

 Si Voltaire a occupé pendant près de deux décennies la bâtisse, au fil des siècles, les propriétaires qui s’y sont succédé ont eux aussi ajouté des pages à l’histoire de la demeure. Le Centre des Monuments Nationaux a tenu à conserver les vestiges de ce passé riche en culture… Un parti pris qui permet aux visiteurs de constater l’évolution de la propriété au fil des siècles, et accessoirement, au domaine séculaire de ne pas être violenté par une rénovation qui aurait pu le dénaturer.

 La conservation d’une histoire sociale et culturelle

Selon les niveaux, les méthodes d’intervention ont été différentes. Il a d’abord fallu effectuer un travail important sur l’extérieur du bâtiment, pour en assurer l’étanchéité et la durabilité. A l’intérieur, la tâche fut toute autre : l’expertise de l’équipe de Chatillon, ajoutée aux précieux documents que Catherine II de Russie a fait conserver à Saint-Pétersbourg, a permis de rhabiller les lieux avec un mobilier d’époque, afin de rester fidèle au style intimiste qui définit avec précision l’époque du Ferney de Voltaire.

 Le mobilier d’intérieur et la véranda (elle aussi, rénovée) sont aussi là pour nous rappeler qu’à la fin du 18è siècle, Ferney était un lieu mondain et culturel. Près de deux siècles et demi plus tard, et grâce à cette régénération fidèle, le château de Voltaire conserve ce titre avec justesse, et attend assurément de nombreux visiteurs, pour les années à venir.

MANIFESTA, l’art contemporain itinérant

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Cette année s’est ouverte la douzième édition de la Manifesta à Palerme, en Italie.

La Manifesta est une biennale itinérante d’art contemporain qui se déroule chaque fois dans une ville européenne différente. Ainsi, depuis 1996 et tous les deux ans, l’organisation à but non lucratif hollandaise Manifesta Amsterdam a pour objectif de mettre en place un événement qui a pour ambition de mettre en avant des pratiques et des formes d’art contemporain différents, et ce pour chaque édition. Cette biennale est l’occasion de souligner le travail de jeunes artistes et de spécialistes de l’art issus de quarante pays. En 10 expositions, elle a réuni plus de deux millions et demi de visiteurs ces 20 dernières années.   Cela fait de la Manifesta la principale manifestation d’art mondiale.

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La dernière en date a pris place à Zurich en Suisse, du 11 juin au 18 septembre 2016, et a succédé à une série de villes européennes telles que Rotterdam, Ljubljana, Genk, ou encore Saint Pétersbourg entre autres.

Lors de cette biennale, de nombreux échanges culturels permettent d’explorer l’art européen d’un point de vue psychologique et régional. De cette façon est mise en lumière la particularité de cet événement européen, à savoir une ouverture vers le monde en allant simplement voir pour découvrir et comprendre les différentes visions de l’art contemporain à l’échelle européenne.

Chaque Manifesta est présentée dans différents lieux des villes hôtesses, que ce soient des musées, des galeries d’art ou tout simplement des lieux publics. Cela permet déjà à Manifesta de s’étendre géographiquement, donnant ainsi la possibilité aux différents lieux qui l’accueillent d’avoir le privilège d’être mis en lumière à travers cet événement mondialement reconnu.

manifesta.org

Par ailleurs, les visiteurs ont l’occasion de contempler les œuvres dans des contextes divers et variés, parfois même complètement inattendus, comme par exemple lors de la 11ème édition à Zurich durant laquelle les personnes collaborant avec  les artistes ont pu voir certaines œuvres exposées sur leurs lieux de travail. A cette occasion, les citoyens avaient en effet pu avoir la chance de participer activement à Manifesta 11, en travaillant en collaboration avec des artistes contemporains sur un sujet particulier.

C’est un concept curatorial qui permet de faire découvrir l’art à un public élargi dans la mesure où les habitants viennent interagir avec les artistes autour d’une question de société. Les plus jeunes ont d’ailleurs pu être confrontés à des œuvres historiques ; de quoi susciter chez eux un intérêt. Qu’ils aiment ou non, les questions ne les laissent de façon certaine, pas indifférents.

Une ouverture culturelle indispensable dans un monde où les frontières européennes se font de plus en plus discrètes, mais dans lequel les spécificités régionales en matière d’art ont toujours leur place.La Manifesta a réussi le pari de réunir des personnes d’âges, de cultures et d’horizons vraiment diversifiés dans un domaine aussi subjectif que l’art contemporain.

 

Clip de Jay-Z et Beyoncé: Quand chefs-d’oeuvre d’art classique et musique de culture urbaine se rencontrent!

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Les célèbres Monsieur et Madame Carter, chanteurs américains mondialement connus sous les pseudonymes respectifs de Jay-Z et Beyoncé, ont secrètement investi les murs du plus célèbre musée au monde le temps du tournage de leur nouveau clip « Apeshit ». Depuis la révélation de ce dernier tourné dans l’enceinte même du Louvre, toutes les plumes sont déliées et des centaines d’articles sur le sujet fusent.

Une fois n’est pas coutume ! Cet article porte donc sur un thème peu habituel à ce blog qui a trait à l’univers éclectique de Monsieur Eric Freymond mais difficile de passer à coté de ce sujet qui a envahi la toile cette dernière semaine.

Fan de hip-hop ou non, telle n’est pas la question ! Car si les qualités musicales de « Apeshit » tendent à être remises en question, son clip qui a élu domicile au Louvre est une première dans l’histoire de la musique et ne peut donc pas laisser indifférent. 

Loin des références habituelles présentes dans les clips de rap et de R’n’B, Beyoncé et JayZ déambulent en maîtres des lieux dans les couloirs du  Louvre et se mettent en scène devant les plus grands chefs d’œuvre classiques. Le couple Carter a en effet décidé de prendre appui sur les plus beaux tableaux et les plus belles sculptures du plus grand musée du monde afin d’illustrer les messages qu’il souhaite faire passer.

Ce choix, artistique ou commercial, apparaît presque comme leur revanche sur le monde. En posant devant « Le Radeau de la Méduse » ou « Le Portrait d’une négresse », les Carter appuient leur combat contre l’esclavagisme et le racisme anti-noirs. Telle La muse de Marie-Guillemine Benoist dont elle adopte les attitudes, Beyoncé n’hésite pas à mettre en avant toute la beauté et le charme des femmes noires.

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La Diva et son mari semblent également se réapproprier les tableaux pour conter leur histoire personnelle. Devant Le Sacre de Napoléon Bonaparte mettant en scène l’empereur qui, refusant de se faire couronner par le pape, se couronne lui-même puis couronne son épouse Joséphine, Beyoncé et Jay-Z relatent leur propre histoire : celle d’un couple qui arrive aux sommets par ses propres moyens, celle de deux artistes amoureux qui ne doivent leur succès planétaire qu’à eux-mêmes : l’histoire des self-made people.

Pour clôturer l’effusion d’œuvres d’art classiques dans ce clip de culture urbaine, les deux artistes vont même jusqu’à défier la très célèbre Mona Lisa. Ainsi, telle La Joconde, le couple règne sur le Louvre et se place dans le monde des grandes œuvres artistiques, s’auto proclamant par la même occasion chef-d’œuvre mondial.

Le premier robot taxi du monde est en route !

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Nous y sommes, les voitures sans chauffeur arrivent… et c’est Navya qui lance le projet !

Quèsaco ? Le premier robot taxi au monde imaginer et créer par la société Navya nous fait faire un bon dans le futur. Cette ambitieuse startup lyonnaise s’apprête à lancer son offre de robot taxi à Lyon, après plusieurs mois d’essai à Paris.

Navya est une société spécialisée dans la création et la construction de véhicules autonomes, robotisés et électriques. C’est le 7 novembre 2017, à la Cité du Cinéma, que Navya décide de présenter l’ « Autonom Cab ». Ce véhicule, tout droit sorti d’un film de science-fiction, ressemble à un monospace venu du futur. Ce taxi totalement autonome et sans chauffeur est 100% électrique grâce à sa batterie Pack LiFePO4 et présente une autonomie de dix heures pour un temps de charge compris entre cinq et neuf heures.

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La voiture possède dix capteurs lidars (permettant notamment de repérer des obstacles à 200 mètres), six caméras et deux radars. Il peut transporter jusqu’à six passagers se faisant face avec un habitable très spacieux. Le gain de place dû à l’absence de conducteur se fait sentir et résulte très agréable. À bord, ces passagers ont accès à une tablette tactile leur permettant non seulement d’entrer leur destination bien sûr, mais également d’accéder à une connexion internet pour toutes sortes de réservations complémentaires (place de cinéma, de théâtre…) .  Chaque passager peut aussi choisir le montant à payer et ainsi partager la course à plusieurs. La voiture possède également quatre boutons d’arrêt d’urgence en cas de problème.

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Le projet est actuellement en test à Paris, ainsi que dans le quartier de Confluence à Lyon, véritable pôle du développement durable. La loi française n’autorisant pas encore ces véhicules à circuler librement sur la voirie, les utilisateurs devront attendre fin 2018 pour envisager monter à bord des premiers « Autonom Cab » en service. Date à laquelle le ministère de la Transition écologique et solidaire chargé des transports devrait autoriser la mise en circulation des véhicules autonomes.

Avec une valeur comprise entre 230.000 et 250.000 euros, l’« Autonom Cab » permettrait de circuler 24h/24 sans se soucier du temps de repos du conducteur ou de sa capacité de concentration. Qui plus est, cette innovation s’inscrit elle aussi dans le cadre du développement durable en promettant un réel désengorgement des centres villes et une nette limitation de la pollution grâce à son fonctionnement 100% électrique.

Un bel espoir d’avenir pour cette startup en pleine expansion qui prend en charge ce projet de la conception à la construction.

La nuit des musées de Genève

Cette année, cette soirée exceptionnelle qui aura lieu le 26 mai 2018, a pour thème le voyage. Pour cette édition, une trentaine d’institutions participeront à cette nuit d’évasion.

Au programme dès 17h, des animations pour les enfants, des jeux de piste, des visites commentées, des visites libres, des performances et une multitude de surprises tout au long de la soirée.

Un voyage autour du monde en passant par la Chine (à la Fondation Baur), le Népal ou la Grèce (à l’UNIGE), Madagascar (au Jardin botanique) ou encore l’Afrique (au Musée Ariana, au Musée

Barbier-Mueller, à la Médiathèque du FMAC, au MICR), mais aussi un voyage dans le temps, du Mesozoïque (au Muséum d’histoire naturelle), jusque dans le futur (à la Médiathèque du FMAC), en passant par la mythologie (à la Collection des moulages de l’UNIGE), ou l’époque de Gutenberg (au Musée International de la Réforme).

Les enfants (dès 4 ans), pourront par exemple, faire un tour du monde façon marelle, participer au « Safari Genève », explorer l’Afrique coiffés d’un chapeau d’aventurier, se prendre pour Gutenberg devant une reproduction de son imposante presse, prêter une oreille attentive aux contes d’Afrique de l’Ouest au son de la kora et bien plus encore.

Pour les plus grands (dès 12 ans) des lectures performées de la saga « Afrogalactica » sont à découvrir (en anglais sous-titré français), une performance reproduisant la joute oratoire de deux cités grecques, ainsi que de nombreuses visites commentées et libres.

Genève se transformera aussi en terrain de jeux pour les familles avec une multitude de jeux de piste; d’ateliers pour découvrir des arts anciens, ainsi que des performances théâtrales ou musicales et des visites libres ou commentées.

Les adultes eux, auront la possibilité de prolonger le voyage jusqu’au bout de la nuit. Passez une nuit en Afrique avec une performance sur « les religions de l’extase » (au MEG) ou incarnez l’acolyte de Sherlock Holmes pour une enquête palpitante dans les rues de Carouge.

Certaines activités seront aussi accessibles aux personnes en situation de handicap (voir programmation pour plus de détails).

Enfin, pour accueillir les touristes du monde entier pour cette nuit d’évasion, des activités en anglais seront proposées.

Notez aussi que certaines activités nécessitent une inscription quelques jours avant, rapportez vous au programme sur le site https://www.ville-ge.ch/culture/nuitdesmusees/ pour plus d’informations.

Art contemporain et mode

L’art contemporain et la mode. Deux formes d’arts qui n’ont cessé de se mêler au cours du temps, arrivant presque à se confondre. La robe n’est plus simplement une robe mais aussi une œuvre d’art. Une pièce unique, une rareté, ponctuée d’originalité et soulignée par la puissance créatrice.

Nous commençons au début du vingtième siècle avec ces collaborations, remarquablement talentueuses, mais qui restent marginales et exceptionnelles. Picasso avec les rideaux du ballet « Parade » en 1917 ou De Chirico pour ses décors, costumes et rideaux pour les Ballets russes en 1929. De l’art pour de l’art en somme.

Mais la fin du vingtième siècle voit émerger un nouveau mouvement. En 1984, La fondation Cartier pour l’art contemporain est créée. Le joaillier français, qui a créé la maison Cartier en 1847, verra petit à petit son entreprise se développer et s’imposer comme le numéro un grâce à son fils et à ses petits fils.  Aujourd’hui, la maison Cartier conçoit et vend des bijoux, des montres, des lunettes, des parfums, des sacs et des portefeuilles. Une référence de la mode. La fondation Cartier elle, propose un espace d’exposition pour toutes sortes d’artistes et notamment des stylistes comme Macha Makeieff en 1995, Issey Miyake en 1998 ou encore le célèbre Jean-Paul Gaultier en 2004. Débutant avec la mode, le groupe Cartier revient à ses fondamentaux avec cette fondation en alliant son travail et sa passion.

Aujourd’hui, Bernard Arnault et François Pinault, pour ne citer qu’eux, sont propriétaires de deux groupes mondiaux du luxe, mais aussi de maisons de couture, de fabuleux musées, de fondations, de collections d’art et de maisons de vente.

Même le Street Art (activité légale ou non d’intervention urbaine) est réutilisé par des stylistes et d’autres artistes de mode (chez Prada par exemple). Nous assistons à une démocratisation du luxe et de l’art par la même occasion.

Toutes ces collaborations permettent à l’art contemporain de sortir des galeries et d’être plus visible.

Aménager des vitrines, changer d’environnement de travail, faire de nouvelles rencontres, avoir de nouveaux objectifs, avoir accès à des matériaux innovants sont des challenges que de plus en plus d’artistes prennent plaisir à relever. La mode a totalement assimilé l’art.

Et l’inverse se développe aussi de plus en plus à l’instar de Tom Sachs, Luc Waring ou encore Mun-Gi Yang qui intègrent des éléments de mode dans leurs œuvres.

Manta, le premier bateau qui va nettoyer l’océan

theseacleaners.org

Contamination des eaux, altération de l’équilibre des écosystèmes, mortalité des organismes marins, impact visuel… les conséquences environnementales, sanitaires et économiques des déchets plastiques sur les animaux et l’environnement sont alarmantes.

Yvan Bourgnon, notre compatriote suisse, alerté par cette dégradation des écosystèmes marins, vient révolutionner le monde maritime en dévoilant récemment le prototype de son navire hauturier qui promet de nettoyer la mer des ses millions de déchets plastiques.

skippers.ch

Aussi large et muni d’une bouche aussi imposante que la raie Manta, le voilier d’Yvan Bourgnon est une véritable usine navigante. Et pour cause, les déchets seront non seulement ramassés en mer, ils seront en plus triés et recyclés avant même d’atteindre la côte. Dans un premier temps, les déchets seront piégés entre les coques du bateau pour être remontés par des tapis roulants. Ils seront ensuite pris en charge sur place par des opérateurs qui trieront ces derniers.

eskif.com

D’une part, les déchets organiques qui seront rejetés immédiatement en mer et d’autre part, les déchets plastiques. Les déchets plastiques seront à leur tour partagés en deux. Les plastiques recyclables seront compactés et stockés à l’intérieur du Manta. Quant aux autres, ils seront mis dans des fours pyrolyses pour être cuits à basse température et donc sans dégagement de CO2 afin de produire du carburant qui servira au bateau.

Large de 49 mètres, le voilier hauturier est bien entendu lui-même propre. Pas question pour Yvan Bourgnon d’utiliser des énergies fossiles pour nettoyer la mer. C’est pourquoi le Manta utilisera lui aussi les énergies renouvelables : la voile, le vent, les éoliennes propulseront ce bateau.

 

LANIAKEA, une exposition de Manuela Zervudachi à l’Espace Muraille de Genève

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Une nouvelle exposition se prépare déjà à l’Espace Muraille de Genève. A compter du 25 mai, Caroline et Eric Freymond accueilleront la sculptrice Manuela Zervudachi dans leur galerie genevoise.

Passionnée par le modelage depuis l’enfance, Manuela Zervudachi n’a pas hésité à parcourir le monde pour perfectionner son art. Après avoir gagné à Londres son premier concours de sculpture à l’âge de douze ans, Manuela Zervudachi poursuit ses études à la prestigieuse Parsons School of Design de New York où elle se concentrera essentiellement sur le travail du métal. Quelques années plus tard, elle fait le choix de s’installer en Toscane, à PietraSanta, lieu par excellence de la sculpture, regroupant pas moins d’une douzaine des meilleures fonderies de bronze du monde. Sous la tutelle de son maître Fiore de Henriquez, elle y découvrira tous les secrets de la cire perdue et du bronze. Trois années plus tard, Manuela Zervudachi finit par s’installer à Paris avec sa famille.

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L’art de Manuela Zervudachi diffuse sa fascination pour l’état de l’homme dans son environnement. Emerveillée par l’espace et le miracle de la vie, elle sculpte les éléments qui composent l’origine du monde : fer, étain, bronze, laiton, terre, résine, plâtre….

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Après avoir œuvré autour des thèmes du tarot, du symbolisme du corps, du temps et de la graine, Manuela Zervudachi s’attaque à l’immensité de l’espace. LANIAKEA, l’exposition personnelle qu’elle présentera à l’Espace Muraille, nous promet un véritable voyage sidéral. LANIAKEA ou « horizon céleste immense » en hawaïen est le superamas de galaxies dont fait partie la Voie Lactée. Il représenterait environ 100 000 galaxies. Par ce terme, Manuela Zervudachi aime à nous rappeler que l’homme est minuscule au milieu de ce superamas. Polyèdres en terre cuite, émaillés noirs, nuage en terre cuite patinée…au total, une cinquantaine d’œuvres orneront la galerie genevoise pour une ambiance cosmique.

Energy Observer, le « Solar Impulse des Mers » se lance en Méditerranée

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Mercredi 28 mars, Energy Observer levait l’ancre pour la deuxième étape de son tour du monde aux énergies renouvelables. Parti de Marseille pour la Corse, le catamaran futuriste comptabilise déjà plus de 4000 milles parcourus lors d’un premier tour de France reliant Saint-Malo à Monaco.

corsematin.com

Une fois arrivé en Corse, les écoliers de Bonifacio ont eu le privilège de monter à bord d’Energy Observer pour une visite des plus instructives. Lors de cette action pédagogique, l’équipe de Victorien Erussard a pu sensibiliser la génération de demain aux énergies renouvelables, à la protection de l’environnement et au développement durable.

Après la Corse, notre « Calypso des temps modernes » se dirigera vers l’Italie puis la Tunisie, Israël, l’Egypte et bien d’autres pays encore. Pour ceux qui n’auront pas eu la chance d’embarquer à son bord, rassurez-vous ! Une série de documentaires tournés tout au long de l’aventure sera diffusée sur le petit écran et les réseaux sociaux.

André Borschberg sur la route de l’aviation de demain

andreborschberg.ch

Après le succès fulgurant de leur tour du monde à bord d’un monoplace ne fonctionnant qu’a l’énergie solaire, André Borschberg et Bertrand Piccard s’attache à pérenniser l’héritage de Solar Impulse. Pendant que Bertrand Piccard continue de porter le message de leur aventure historique, André Borschberg continue son engagement pour des avions plus propres et moins bruyant.

Alors que vous êtes encore fascinés par la vision de voitures électriques dans le parc automobile, André Borschberg, envisage déjà de faire basculer l’aviation dans l’ère de l’électrique. Non cet article ne se classe pas dans la catégorie science-fiction mais bien dans la réalité ! En avril 2017, André Borschberg fonde sa propre start-up, H55, dans les locaux de l’école polytechnique de Lausanne, afin de matérialiser son projet d’électrification des avions.

En s’appuyant sur les savoir-faire acquis avec Solar Impulse, H55 s’attache à démocratiser la propulsion électrique dans le domaine de l’aviation. Pas question encore de faire fonctionner tous les avions essentiellement à l’énergie solaire, mais plutôt de travailler sur la propulsion des avions : source d’énergie, batteries, hélices… peu importe l’origine de l’électricité créée.

greenunivers.com

L’ambition de la start-up n’est donc pas de créer des avions. Son but est d’œuvrer sur la chaine complète de propulsion, conception des moteurs, des batteries et des systèmes de contrôle.

H55 fait déjà voler un avion électrique de démonstration, cet avion d’acrobatie électrique nommé aEro1 effectue des tests depuis plusieurs mois et on peut déjà avancer qu’en une heure il ne dépense que 2 à 3 francs d’énergie. Bientôt les avions pourront décoller verticalement, puis voler sans bruit ni pollution, annonce André Borschberg. La propulsion électrique apparaît comme l’avenir d’une aviation moins cher, propre et durable.