ArtParis Art Fair fête ses 20 ans

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Art Paris Art Fair, le célèbre rendez-vous printanier de l’art moderne et contemporain, fête ses vingt en 2018. Depuis sa création en 1999, cette foire s’est imposée comme l’événement parisien à ne pas manquer. Art Paris Art Fair ce n’est pas moins de 142 galeries, exposant plus de 990 artistes issus de 23 pays du monde entier, qui envahissent le Grand Palais pour présenter toute la richesse de la création contemporaine et moderne. L’Espace Muraille ne dérogera pas à la règle puisque notre célèbre galerie genevoise tenue par Eric et Caroline Freymond participera à Art Paris Art Fair 2018 avec une exposition solo de Philippe Lardy.

Cette année, Art Paris Art Fair se mettra d’ailleurs aux couleurs de la Suisse, pays invité d’honneur de cette édition 2018, en vue de promouvoir la richesse et la diversité de la scène helvète. Dans cette optique, la Suisse présentera les dernières acquisitions de la Collection d’Art Helvetia soit plus de 1700 œuvres de 400 artistes mais également un programme vidéo, quatre compositions murales…

Pour ses 20 ans et en écho à sa vocation d’origine de soutien au marché de l’art français, Art Paris Art Fair a demandé à François Piron, commissaire d’expositions et critique d’art, de sélectionner 20 artistes parmi les galeries participantes. 20 artistes français mettront donc en avant leurs œuvres singulières s’étalant des années 60 à nos jours.

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Artgenève: L’édition 2018

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Le week-end dernier s’achevait la 7ème édition du salon Artgenève. En ouvrant ses portes du 1er au 4 février, la foire suisse a accueilli près de 20 000 visiteurs en l’espace de quatre jours seulement. Sur la surface de plus de 20 000 mètres carrés du Palexpo où elle a lieu chaque année, ce sont au total des œuvres de plus de 860 artistes qui ont été exposées au public.

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Cette année, le salon a été marqué par une montée en gamme des œuvres présentées mais surtout par l’arrivée plutôt remarquable du Design dans le salon. Thomas Hug, directeur d’Artgenève a en effet fait le choix pour ce salon 2018 de consacrer une vraie place au mobilier de collection en décidant d’associer Artgenève à la célèbre Foire Internationale de Design aussi connue sous l’acronyme PAD pour Pavillon des Arts et du Design.

D’après les organisateurs, cette édition d’Artgenève a été un grand succès commercial. Ces derniers ont également salué l’immense soutien reçu de la part des collectionneurs de la région genevoise qui n’ont pas hésité à contribuer activement à Artgenève. Eric Freymond et son épouse Caroline, propriétaires de l’Espace Muraille ont par exemple prêté à Artgenève une sculpture du grand artiste italien Guiseppe Penone. L’arbre sculpture de douze mètres de haut a ainsi pu trôner l’épicentre du Palexpo pendant la durée du salon.

Environnement : La Suisse, pays le plus performant au monde.

L’Université de Yale vient de publier l’édition 2018 de son Indice de Performance Environnementale des pays (IPE). Cette étude, réalisée une fois tous les deux ans, classe les performances des pays sur les questions environnementales prioritaires dans deux domaines : la protection de la santé environnementale et la vitalité de l’écosystème.

L’efficacité des politiques environnementales de 180 pays est donc évaluée en fonction de 24 critères environnementaux allant de la qualité de l’air et des eaux à la préservation des ressources naturelles animales, végétales, minérales et de la biodiversité…

Cette année, le rapport place la Suisse comme pays le plus performant du monde et ce en particulier pour ses engagements de longue date pour protéger la santé publique et les ressources naturelles.

 

Quand Olafur Eliasson invite à l’exercice des sens à l’Espace Muraille de Genève.

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Artiste marquant de l’histoire de l’art contemporain actuel, Olafur Eliasson vient subjuguer les spectateurs et bouleverser leur perception sensorielle commune à l’Espace Muraille de Genève. Installé dans la galerie d’art de Caroline et Eric Freymond depuis le 23 janvier, l’artiste islandais-danois entraine l’émerveillement des visiteurs à travers une exposition singulière. Elaborée sous la direction de Laurence Dreyfus, historienne d’art et conseillère en art contemporain, « Objets définis par l’activité » présente les travaux personnels d’Olafur Eliasson qui mêlent à la fois corps, mouvements et expérimentations sensorielles. Avec seize œuvres et installations donc sept inédites, pensées exclusivement pour ce lieu unique qu’est l’espace Muraille, l’artiste diplômé de l’Académie royale des arts du Danemark met en action des jeux de lumières, de couleurs et de matières changeantes qui semblent redéfinir notre relation au temps et à l’espace.

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Un visiteur est à la fois spectateur et coproducteur de l’œuvre. Pour Olafur Eliasson, le spectateur est au centre des créations : il l’encourage à se déplacer, à examiner l’œuvre exposée sous tous ses angles afin de stimuler ses sens, désorienter ses perceptions et l’inciter à réfléchir sur la relation qu’il entretient avec le monde et l’environnement.

Les œuvres épurées et immatérielles enferment pourtant une réelle complexité multidisciplinaire de la démarche d’Olafur Eliassson et témoignent des recherches de l’artiste dans les domaines du temps, de la perception, de l’espace, du mouvement et de la relativité du réel.

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Par le biais de trois installations aquatiques, stars de « Objets définis par l’activité », Olafur Eliasson semble par exemple démontrer une certaine capacité à immobiliser l’eau qui est par nature une matière en mouvement perpétuel. En effet, lors de sa visite, le spectateur se laisse surprendre par une salle plongée dans l’obscurité dans laquelle lui sont révélées le temps d’une seconde trois petites fontaines d’eau illuminées par irruption de flashs de lumière stroboscopique. Chaque installation, qui émet un jet d’eau d’une forme différente, est éclairée par des lumières placées au dessus de chacune et qui illuminent les giclées d’eau le temps d’une seconde.

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Entre objets suspendus, formes colorées, jeux de miroirs, arrêts sur image… « Objets définis par l’activité » s’apparente finalement à une captivante promenade sensorielle où l’on ne sait plus très bien ce qui est réel, immobile ou en mouvement.

La Fondation Solar Impulse lance l’Alliance mondiale pour les solutions efficientes

Son nom ne vous est assurément plus inconnu. Bertrand Piccard qui fait désormais de la promotion des énergies propres son cheval de bataille fonde l’Alliance mondiale pour les solutions efficientes. A la suite du Projet Impulse, qui engagea en 2006 un premier tour du monde réussi en avion solaire, le pilote suisse lance aujourd’hui un appel à projet. Son but, promouvoir les technologies propres.

presse.ademe.fr

Sous l’égide de la fondation Solar Impulse, l’Alliance de Bertrand Piccard invite les start-up, entreprises, institutions, organisations mais aussi les individus à proposer des idées et solutions efficientes pour soutenir les technologies propres à travers le monde. Les 1000 solutions les plus efficaces et rentables seront ensuite présentées lors de la COP24 fin 2018 à Katowice en Pologne.

Pour Bertrand Piccard, l’heure n’est plus au constat mais à l’action. Il est temps maintenant de « travailler sur les solutions, pas sur les problèmes » affirme t-il. Si l’écologie à longtemps été considérée comme peu rentable voire difficile à mettre en pratique, l’Alliance mondiale a pour objectif de donner la preuve aux gouvernements que des solutions existent et qu’elles sont rentables. Qui plus est, il n’est pas ici question de sacrifices. Protéger l’environnement ne doit pas se traduire par un recul du niveau de vie, du confort ou encore de la rentabilité. Des solutions concrètes et profitables ont été trouvées et elles permettront même d’augmenter le cadre de vie.

wsp-pb.com

En effet, de nombreux dossiers de qualité ont déjà été reçus. Du remplacement de chauffages archaïques à celui des réseaux de distribution inefficaces en passant par les processus industriels démodés et les ampoules à incandescence, les résolutions ne manquent pas. Peuvent participer à l’Alliance tous ceux qui signent une charte éthique et respectent les objectifs du développement durable de l’ONU. Tous unis contre un même combat.

Lubaina Himid première femme noire et artiste la plus âgée à remporter le prix Turner.

Le prestigieux Prix Turner salue cette année le travail admirable de Lubaina Himid. Native de Zanzibar, elle fait ses études en Angleterre avant devenir artiste mais également commissaire d’exposition, écrivain et professeur d’art contemporain à l’université du Lancashire central.

Tate.org.uk

Lors de la cérémonie de remise qui s’est tenue le 5 décembre dernier à la Ferens Art Galery de Hull dans le Yorkshire, Lubaina Himid s’est vue remettre son prix ainsi qu’un chèque de 25 000 livres, soit 30 000 euros, au détriment des autres finalistes Hurvin Anderson, Andrea Büttner et Rosalind Nashashibi. Les juges de la Tate Britain, ayant basée leur décision sur une triple exposition de peintures, gravures et installations à Oxford, Bristol et Nottingham, ont salué le sérieux des thèmes abordés par la lauréate.

hollybushgardens.org.uk

Figure clé du Black Arts Movement dans les années 80, Lubaina Himid est une artiste engagée. Depuis ses débuts, son art révèle explicitement son questionnement vis-à-vis de l’industrie esclavagiste, du colonialisme mais également de la représentation qui est faite de la diaspora noire dans l’art notamment contemporain. Cette édition 2017 du Prix Turner apparaît comme une double victoire pour l’artiste tanzanienne puisqu’elle devient la première femme noire à remporter le prestigieux prix Turner. A 63 ans, elle est également la doyenne des artistes primés par le Prix Turner puisque le jury avait levé cette année la restriction d’âge plafonnée à jusque là à 50 ans.

 

L’Escalade de Genève

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C’était en 1602. Dans la nuit du 11 au 12 décembre, les troupes du duc de Savoie Charles-Emmanuel 1er tentaient en vain de prendre Genève par surprise en escaladant les murailles de la ville. 415 ans plus tard… les genevois, fiers de leur victoire, continuent de célébrer l’événement comme il se doit.

Comme chaque année, lors du week-end le plus proche du 12 décembre, des scènes de la Genève de la fin du XVIème siècle sont recrées dans la ville. Ainsi vendredi dernier, à 18h, des tirs de mousquets du haut de la cathédrale St Pierre ouvraient les festivités de cette édition 2017 de l’Escalade.

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Durant trois jours, animations historiques, tirs, montées à l’échelle sur le flanc de la cathédrale, banquets, cortèges se sont succédés dans les rues de la vielle ville de Genève et autour de la cathédrale. Ni le froid, ni la pluie n’auront découragés les genevois, heureux de commémorer cette fameuse nuit de 1602.

Et pour clore ce week-end de joyeuseté, un cortège le dimanche soir réunissant plus de 800 participants costumés, à pied ou à cheval. Historique pour son thème mais également pour son ampleur, ce cortège organisé annuellement par la Compagnie de 1602 est réputé comme étant le plus grand défilé historique d’Europe. Pas étonnant que le conseiller municipal de la ville de Genève se démène pour faire entrer la fête de l’Escalade au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco.

Innovation horlogère : La très attendue Dominique Renaud DR01 Twelve First enfin dévoilée

L’événement s’est voulu privé et sur réservation, il aura pourtant été d’importance général puisqu’il a permis d’accueillir par la grande porte, la fameuse DR01 Twelve First dans le monde de l’horlogerie certes mais aussi dans le monde de l’innovation.

A l’instar d’une œuvre d’art, la première montre éponyme du célèbre Dominique Renaud a bénéficié de sa propre exposition dans la galerie d’art d’Eric et Caroline Freymond, Espace Muraille pour sa sortie. Eric Freymond qui invite à considérer la DR01 d’une part comme une pièce d’art mais aussi comme une véritable prouesse a lui-même participé au projet en se faisant l’acquéreur de la toute première DR01 de cette série révolutionnaire. Cette dernière sera déclinée en douze prototypes uniques avec finitions au gré de l’acheteur/collectionneur.

Retour sur la naissance du projet.

A l’origine de cette révolution : un homme, Dominique Renaud. Très connu dans le domaine de la haute horlogerie, il est le cofondateur en 1986 de la manufacture Renaud&Papi qui, ayant fait les beaux jours des plus grandes marques comme Franck Muller, IWC, Jaeger Lecoultre et devenue incontournable, sera rachetée par Audemars Piguet en 1992.

Jusque là motoriste des plus grands horlogers, Dominique Renaud décide de se retirer pour une paisible préretraite dans le sud de la France, près de Montpellier où il semble s’éloigner de l’horlogerie et s’adonner à des activités immobilières. Rien ne semble donc annoncer la venue d’une telle révolution en matière d’horlogerie.

Pourtant, lors de cette retraite anticipée, Dominique Renaud en profite pour s’attaquer aux fondamentaux de la tradition horlogère. Il finit par revenir en Suisse en 2012 la tête pleine d’idées extraordinaires. Une lui tient particulièrement à cœur. Son idée : revisiter les fondamentaux de l’horlogerie et s’attaquer au cœur même de la montre, son organe régulateur qui repose sur le même principe depuis plus de trois siècles. Le système développé sera fondé sur une alternative au spiral, le ressort qui sert d’organe régulateur, et sur l’adaptation de l’échappement, le mécanisme de liaison au rouage. Le nouveau cœur est un oscillateur sans spiral, un « résonateur à couteau », en guise de balancier. L’aiguille de secondes se transforme en une roue en relief.

Pour matérialiser son idée, il fonde alors une nouvelle start-up, la Dominique Renaud SA, en collaboration avec Luiggino Torrigianni. Après trois années de gestation dans ce véritable laboratoire d’innovation horlogère, Dominique Renaud s’annonce prêt à commercialiser la première montre de la marque éponyme. Dominique Renaud et Luiggino Torrigianni sont clairs, commercialiser une nouvelle marque de montres d’exception n’est bel et bien pas le but ultime de leur aventure. Il est en réalité question de lancer un projet innovant qui devrait entrainer de fantastiques progrès dans l’industrie horlogère et pourra même à termes servir à d’autres domaines de pointe tels que le secteur biomédical.

Energy Observer a franchi le détroit de Gibraltar

futura-sciences.com

Mis à l’eau dans le port de Saint-Malo en avril 2017, Energy Observer, a depuis lors continué sa route lentement et surement jusqu’à franchir le mois précédent un cap historique : le détroit de Gibraltar.

Unique passage séparant l’Océan Atlantique de la Mer Méditerranée, cet espace maritime est aussi connu pour son unicité que pour la dangerosité de ses vents forts et des courants marins opposés qui s’y rencontrent violemment et rendent la navigation dangereuse.

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Pour ces raisons ainsi que pour bénéficier de conditions de navigation optimales, l’équipage d’Energy Observer a préféré s’autoriser une halte préalable à Cadix avant le périlleux passage.

C’est finalement aux alentours de 8h30, le 30 octobre dernier que notre « Solar Impulse des mers » traversait le fameux détroit de Gibraltar et faisait son entrée officielle dans l’Histoire en devenant le premier navire à hydrogène et énergies renouvelables à franchir le détroit de Gibraltar.

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Pas le temps de se reposer sur ses lauriers pour autant, puisque cette étape-clé amorçait également les premiers pas d’Energy Oserver en Mer Méditerranée, une mer aussi calme que capricieuse.

Affaire à suivre…

La « Kimabaya » de Milia Maroun investira l’Espace Muraille de Genève

C’est dans une ambiance agréablement orientale, que l’Espace Muraille de Genève a choisi de clôturer l’année 2017. Après une brève pause, notre galerie favorite vous retrouvera dès le 30 novembre pour le vernissage d’une exposition de Milia Maroun intitulée « Kimabaya ».

Milia Maroun plongera la galerie de la place des Casemates dans une ambiance « route de la soie » à travers une exposition durant laquelle, l’artiste libanaise présentera une version personnelle de la traditionnelle abaya, vêtement typique oriental. C’est de ses multiples voyages et conversations que naît l’idée de la « Kimabaya », un vêtement intemporel fusion entre le kimono traditionnel japonais et l’abaya orientale. Cette réinterprétation du vêtement traditionnel oriental fait suite à une demande du Musée National de Beyrouth qui sollicita la célèbre créatrice en 2003, alors propriétaire de sa propre marque de vêtements « Milia M ».

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Aujourd’hui, ce vêtement qui sied aussi bien aux hommes qu’aux femmes se décline en une multitude de couleurs chatoyantes et de matières nobles.

Une occasion peut-être pour les visiteurs de refaire leur garde robe !!!