L’art contemporain en visites guidées

geneve.art

Ce samedi 1er février 2020, l’association Art en Vielle-Ville (AVV) s’est vue organiser une série de visites guidées dans la vieille ville de Genève.

Cette initiative, partie de l’idée de rendre la Vielle-ville de Genève attractive d’un point de vue artistique, a permis aux amateurs d’art, collectionneurs (professionnels ou non) de venir, sur inscription, à la rencontre de la Vielle-Ville de Genève à travers un parcours guidé dans les différentes galeries d’art contemporain.

Pour l’occasion, les galeries membres de l’association AVV ont ouvert leurs portes pour présenter leurs plus belles œuvres et arborer des thèmes allant de l’Antiquité au Proche Orient, en passant par l’art moderne, la sculpture et bien d’autres encore.

Deux visites guidées ont été proposées aux participants : une première à 11 heures puis une seconde à 14 heures.

Chaque visite invitant à la découverte de trois galeries exceptionnelles, ce sont au total six galeries qui se sont livrées aux visiteurs ce samedi 1er février :

  • L’Espace Muraille, membre récent de l’association Art en Vieille Ville n’a bien sûr pas manqué au rendez-vous. Caroline et Éric Freymond ont ouvert les portes de leur galerie nichée dans leur vieil immeuble particulier du XXVIIIème siècle, aux visiteurs accompagnés  l’historienne de l’art prévue pour l’évènement.

 

  • La Galerie Gagosian créée en 1979 par Larry Gagosian, se situe au cœur de Genève dans un immeuble style Art Déco datant de 1931

 

  • La Galerie Patrick Gutknecht inaugurée en 2000 par Patrick Gutknecht qui a souhaité y montrer sa passion pour les arts du XXème siècle et les cannes anciennes. On y trouve de nombreuses œuvres d’art, allant de meubles anciens de collection à des pièces d’après-guerre. P. Gutknecht a fait le choix d’exposer des artistes de renom comme Willy Rizzo mais également des œuvres anonymes pour lesquelles il a eu un coup de cœur.

 

  • La Galerie Rosa Turetsky date du début des années 80. Au départ, ce lieu a pour ambition de développer les échanges entre artistes suisses et ceux du reste de l’Europe. Puis dans les années 2000, Rosa Turetsky se lance le défi de faire dialoguer les différentes générations d’artistes, en introduisant aussi des nouvelles technologies dans son espace d’exposition.

 

  • La galerie Sonia Zannettacci réserve une place importante à la photographie avec des expositions consacrées à des grands noms tels que Erwin Blumenfeld, Man Rey ou Manuel Alvarez Bravo. Sonia Zannettacci a une préférence pour les thèmes artistiques tels que le surréalisme, le nouveau réalisme et la figuration mais elle n’exclut pas d’autres courants pour lesquels elle y trouve un certain intérêt.

 

  • La Galerie Gowen Contemporary, anciennement « Faye Fleming and Partner », s’est installée en Vieille Ville de Genève en 2012. L’objectif de Laura Gowen est d’encourager les échanges culturels entre les artistes, écrivains, musées et galeries suisses avec l’Europe et les États-Unis. Elle se veut ouverte à toutes les formes d’art et s’appuie sur une approche quelque peu expérimentale par laquelle la démarche de chaque artiste exposé et présenté est mise en avant.

Caroline et Éric Freymond présente « Alice PAULI, une vision d’avance »

Au Musée Cantonal des Beaux-Arts de Lausanne, le mois dernier, Caroline et Éric Freymond ont présenté « Alice Pauli, une vision d’avance » au public. Ce film en 3D, commandité par Éric Freymond et réalisé par Philippe Nicolet, retrace la vie de la célèbre galeriste lausannoise Alice Pauli.

Dans ses débuts, Alice Pauli travaille dans l’horlogerie. Elle ne connaît pas grand-chose à l’art et rien ne semble présager à cette époque la longue carrière de galeriste qui l’attend ! Pourtant, c’est au fil de ses voyages d’affaires qu’Alice Pauli entamera son aventure dans le monde de l’art.

New York, Londres… Alice Pauli multiplie ses visites aux musées et se découvre une réelle passion pour l’art. Elle a l’œil et l’intuition pour repérer les œuvres de qualité. Alors, dans une période d’après-guerre propice à la promotion de l’art, elle fait le pari d’animer la scène artistique suisse. Avec son mari, Pierre Pauli, elle ouvre sa première galerie dans l’avenue de Rumine en 1962 puis une seconde au Flon en 1990.

Depuis, la galeriste et collectionneuse lausannoise n’a cessé d’assurer la promotion de nouveaux talents et celle du patrimoine artistique contemporain . Avec plus de 400 expositions à son actif, Alice Pauli est aujourd’hui reconnue pour son engagement passionnel pour l’art, les artistes et pour Lausanne.

Prix Turner 2019 : « Un pour tous, tous pour un »

Et le prix Turner 2019 est décerné à… (roulement de tambour) … Tous les artistes nominés !

Une fois n’est pas coutume, cette année ce n’est pas un mais les quatre artistes nominés qui ont été récompensés par le célèbre Prix Turner. Le 3 décembre dernier à Margate, dans le sud de l’Angleterre, le jury a fait le choix exceptionnel de décerner le Prix Turner aux quatre lauréats en lice pour le prestigieux prix d’Art contemporain britannique. Oscar Murillo, Tai Shani, Helen Cammock et Lawrence Abu Hamdan avaient eux-mêmes fait cette demande par courrier auprès du jury. Au nom de la solidarité et en faveur de la cohésion, en ces temps de crises, notamment celles qui divisent la Grand-Bretagne actuellement, les quatre nominés ont adressé une lettre inhabituelle aux organisateurs du prix demandant à ce que le prix leur soit attribué conjointement en tant que collectif. La requête fut acceptée à l’unanimité. Une décision bien fidèle à la réputation anticonformiste du prix Turner.

Photo de l’installation d’Abu hamdan

Cet acte symbolique vient d’ailleurs couronner l’atmosphère particulièrement politique de cette édition 2019 du Prix Turner. Alors que Tai Shii nous plonge dans un monde de science-fiction féministe, Laurence Abu Hamdan nous exporte au cœur d’une prison syrienne. A travers des sons enregistrés à l’intérieur de la prison de Saydanya, l’artiste jordanien dénonce les conditions de détention du régime syrien. L’artiste colombien Oscar Murillo se concentre quant à lui sur la situation actuelle du Royaume-Uni en présentant 23 personnages en papier mâché qui regardent symboliquement vers l’horizon fermé du pays. Pour finir, Helen Cammock revient sur le rôle des femmes dans le mouvement des droits civiques en Irlande du Nord à travers un film d’environ 1h40. Les œuvres des lauréats sont visibles à la galerie Turner Contemporary de Margate jusqu’au 12 janvier 2020

FIAC 2019 : Plus de 74 500 entrées en cinq jours

art-agenda.com

Citrouille à pois noirs, machines à barbes à papa géantes…non ce sujet ne traitera pas de la prochaine fête d’Halloween mais bien de la Foire Internationale d’Art Contemporain.

Life of Pumpkin Recites, Yayoi Kusama (lefigaro.fr)

Œuvre insolite de la place Vendôme: une sculpture gonflable en forme de citrouille de dix mètres de haut sur dix mètres de diamètre. Cette installation d’envergure ornée de pois noirs et exposée par l’avant-gardiste japonaise de 90 ans, Yayoi Kusama, montre son attachement à ce légume qu’elle considère mal-aimé à tort. Une sculpture qui a su faire beaucoup parler d’elle. En revanche peu nombreux sont ceux qui pourront se vanter d’avoir fait face à cette citrouille géante, puisqu’en raison de la pluie, elle dû être retirée dès le 17 octobre. Autre œuvre très attractive de cette 46ème édition de FIAC, les cinq grandes machines à barbes à papa de Vivien Roubaud. Installée devant le Grand Palais, cette œuvre comestible a su faire la joie des gourmands et des curieux.

Sucre Cristal n°3, Vivien Roubaud (francebleu.fr)

Cette année encore la FIAC a su surprendre et attirer de nombreux visiteurs venus du monde entier. Avec une hausse de la fréquentation de 2,87% par rapport à 2018, ce ne sont pas moins de 74 580 entrées qui se sont écoulées en cinq jours.

Du 17 au 20 octobre,  la FIAC 2019 a accueilli 199 galeries issues de 29 pays. Comme dans les éditions précédentes, six lieux qui ont été investis pour cette grande foire incontournable de l’agenda parisien : le Jardin des Tuileries, la place de la Concorde, la Place Vendôme, le musée Delacroix, le Petit Palais et l’Avenue Winston Churchill.

Art en Vieille Ville vous accueille pour ses vernissages communs d’automne 2019

insgain.com

Nous y voilà ! L’automne s’installe progressivement sur la ville de Genève. Le ciel succombe peu à peu aux différentes nuances de gris tandis que les feuilles se parent de mille couleurs flamboyantes. Un contraste de couleurs qui plante le décor parfait pour accueillir les vernissages communs d’automne organisés chaque année par l’association Art en Vieille Ville. Ce jeudi 26 septembre, l’ouverture de la 26èmeédition de ce rendez-vous culturel genevois, offrira une fois encore au public l’occasion de découvrir de grandes expositions tout en se promenant dans la vieille ville de Genève.

Chaque galerie membre de l’association AVV dévoilera ses plus belles œuvres dans le cadre d’expositions thématiques ou monographiques. L’Espace Muraille qui a rejoint cette année les rangs d’AVV, nous invitera à découvrir l’artiste céramiste japonais Masamichi Yoshikawa autour d’une exposition intitulée Sola Tobu Izumi (Printemps volant dans le ciel)

S’ensuivra une journée portes ouvertes le samedi 28 septembre, durant laquelle les galeries membres accueilleront les visiteurs de 11H à 17h. Et pour ne rien manquer, laissez-vous entrainer par une visite commentée des expositions en compagnie de Paula Rey, historienne de l’Art, le long d’un parcours artistique convivial.

Masamichi Yoshikawa, le céramiste japonais contemporain expose à l’Espace Muraille

Aujourd’hui célèbre pour ses pièces architecturées en porcelaine couverte d’une céladon bleu pâle, Masamichi Yoshikawa a pourtant commencé par étudier le design à l’institut de Design du Japon. Il exercera le métier de designer quelques années pour finalement s’installer à Tokoname, ville qui abrite l’un des six anciens fours du Japon. A Tokoname, les vastes gisements d’argile rouge aux alentours ont permis la floraison de nombreux ateliers fabriquant des grès non émaillés cuits à haute température. Mais Masamichi Yoshikawa , lui, n’est pas attiré par l’argile rouge et il nous explique pourquoi :

« Ici, à Tokoname, la terre utilisée est rouge (shudei), cuite à haute température, elle donne un très beau grès, les yakishime. Pendant des siècles, les potiers d’ici ont fait principalement des objets utilitaires, de la vaisselle et des matériaux de construction. Quand je me suis installé́ à Tokoname City en 1970, j’avais 24 ans et un diplôme de designer en poche, c’était pour concevoir des objets destinés à la Scandinavie. J’ai continué cette activité quelques années, puis j’ai rejoint l’atelier de Yoshan Yamada, un céramiste influent de la ville.

Les années 1970 ont été, ici comme dans beaucoup d’endroits du monde, une période d’intense interrogation sur l’esthétique. Je ne crois pas que les artistes japonais soient des intellectuels comme en Occident, notre quête n’est pas conceptuelle. En revanche, nous nous sommes posés beaucoup de questions sur la qualité des formes dans l’espace. Finalement la création céramique s’est imposée à moi, parce qu’elle me permettait de laisser libre cours à tous mes sens, à la participation de mon corps tout entier conjuguée à celle de mon esprit.

Je suis né en 1946 à Furasato dans le district de Chigasaki, non loin de Tokyo. Je me souviens avec plaisir de mon enfance et des expériences que j’ai vécues. Petit, j’aimais jouer dans les bois et les odeurs de la terre et de la nature me reviennent instantanément quand j’y repense. J’attrapais des poissons dans les rivières, courais le long des sentiers, m’asseyais sur les rochers, regardais les rizières, avec déjà l’impression d’appartenir intégralement à un tout, et sans en avoir vraiment conscience, j’utilisais mes cinq sens pour découvrir et comprendre le monde qui m’accueillait. Je m’enivrais de la nature ou plutôt de ma propre existence au sein de celle-ci. Aujourd’hui parfois, je me pose la question de savoir pourquoi j’ai choisi cette matière ou cette forme, c’est ma perception et mes sensations qui me l’ont dicté. {…} Je mets beaucoup de moi-même dans mes réalisations. J’y pense sans cesse, chaque chose m’inspire: un paysage, une œuvre d’art ancienne, un monument {…} Le bleu, ce fut comme une illumination. Dans cette région, tout le monde fabrique des grès en cuisson yashikime. J’ai commencé à travailler le grès rouge avec Yoshan Yamada, mais cette terre ne me plaisait pas vraiment, alors j’ai préféré opter pour le blanc de la porcelaine qui, comme la feuille de papier, permet le décor. Le hakuji (blanc), le sei hakuji (blanc bleuté) me convenaient mieux. Les pièces chinoises des Song du Nord exercent sur moi une évidente fascination, elles sont considérées à raison comme le sommet, l’apogée de la céramique chinoise. Elles se sont imposées d’elles-mêmes, ainsi que les pièces coréennes de la dynastie des Yi, comme l’exemple qu’il me fallait suivre. C’était ça et rien d’autre que je voulais faire.»

Extrait de La revue de la céramique et du verre, N°162 septembre-octobre 2008, pp 31-32

Retrouvez Masamichi Yoshikawa à l’Espace Muraille de Caroline et Eric Freymond du 20 septembre au 23 novembre pour une exposition intitulée Sola Tobu Izumi (Printemps volant dans le ciel).

Caroline Dechamby investira la galerie Menus Plaisirs de Caroline Freymond

Caroline Freymond ouvre les portes de sa galerie Menus Plaisirs à l’artiste néerlandaise Caroline Dechamby.

Née à Utrecht, Caroline Dechamby est une artiste peintre autodidacte et designer de mode. Très vite elle quitte son pays d’enfance, les Pays-Bas, pour venir s’installer en France où elle démarre sa carrière dans la mode parisienne.

Caroline-dechamby.com

Dans un univers coloré et chargé d’énergie positive, elle se plait finalement à peindre des huiles sur toile teintées d’hyperréalisme subtil qui rappelle le Pop Art. Elle qualifie d’ailleurs elle-même son art de « refreshed Pop Art ».  Rapidement reconnue dans le monde de l’art, elle ouvre rapidement son propre atelier-galerie.

Et la créativité de Caroline Dechamby ne s’arrête pas au seul contenu. Elle s’élargit à la forme. Dans les années 2010, il vient à Caroline Dechamby l’envie de s’affranchir des formats habituels de l’art pour donner naissance à des œuvres « portables ». En transposant ses talents d’artiste peintre à différents supports, elle lance son concept Art et Luxe au travers d’une collection de sacs à main en série limitée directement inspirés de ses peintures. Chaque sac est une création artistique unique fait à la main et produit en Italie.

Caroline-dechamby.com

Aujourd’hui ses peintures se déclinent en collection de maroquinerie mais aussi en horlogerie. L’artiste néerlandaise propose également des collections de montres féminines. Les montres de Caroline Dechamby sont des pièces uniques dont les cadrans peints à la main reprennent eux-aussi ses peintures. A l’instar de ses tableaux, les cadrans des montres sont peints minutieusement à l’huile ce qui représente de six à sept heures de travail pour chacun cadran.

Montres, sacs à main… vous l’aurez compris ! Chez Caroline Dechamby l’art devient nomade et quitte les murs pour venir orner les bras des femmes du monde entier.

Venez découvrir la nouvelle collection de sacs et montres en édition limité signés Caroline Dechamby du 16 au 30 août chez Menus Plaisirs, Gstaad.

 

Manifesta 13 : la prochaine édition de la biennale itinérante prend forme.

go-met.com

Manifesta 13 prend forme. Les acteurs de cette 13ème édition de la biennale itinérante d’art contemporain se sont réunis le 29 juin dernier au Conservatoire Nationale de Marseille, autour de leur directrice Hedwij Fijen, afin d’en dévoiler les grandes lignes.

Manifesta 2020 prendra place dans Marseille et sa région du 7 juin au 13 novembre 2020 sous le titre « Traits d’union ». Une façon de rappeler que la biennale explorera les traits d’union entre Marseille et le reste du monde, entre les différentes réalités sociales et ce à travers les pratiques artistiques.

Pour sa première édition en France, Manifesta 13 a réuni une équipe interdisciplinaire composée d’architectes, d’urbanistes, d’artistes et de commissaires d’exposition afin d’intégrer une série de projets artistiques au sein de son territoire d’accueil. Une des ambitions de Manifesta 13 étant d’intégrer véritablement les dynamiques sociales, culturelles et politiques de la cité phocéenne et de laisser une trace durable de son passage à Marseille.

manifesta13.org

Comme pour chaque édition précédente, Manifesta 2020 a également pour vocation de créer une synergie entre le programme officiel de la biennale et les évènements parallèles réunis sous le programme « Les parallèles du Sud ». Un appel à candidature a donc été lancé dans le but d’inviter les professionnels et organisations locales et internationales à y participer. Les projets, qui seront sélectionnés par un jury de professionnels locaux et internationaux, devront s’auto organiser et s’autofinancer mais pourront bénéficier de la notoriété et de tout le marketing lié à Manifesta 13 Marseille.

L’équipe Manifesta a également pu dévoiler ce jour son nouveau logo réalisé en collaboration avec le groupe d’artistes et designers marseillais Super Terrain. L’identité visuelle de cette édition marseillaise arbore un graphique formé de deux lettres M qui se regardent, se reflètent mutuellement. Inutile de vous dire que ces deux M ne sont autres que ceux de Marseille et Manifesta, qui, à l’instar de leur image graphique, se regardent mutuellement dans le but d’apprendre l’une de l’autre.

 

 

Petit tour du côté de Gstaad. Les Menus plaisirs de Caroline Freymond

Si la curiosité est, semble-t-il, un vilain défaut un peu partout dans le monde, elle est au contraire très appréciée chez Menus Plaisirs. Cette petite enseigne d’objets d’art insolites, rares et pleins de charme fait en effet le bonheur des curieux et des chineurs depuis près de vingt ans. Devenue adresse incontournable du petit village touristique de Gstaad, la petite boutique d’art Menus Plaisirs ouverte en 2002 par Caroline Freymond, est passée du stade de petite caverne d’Ali baba à véritable galerie au fil des années. L’épouse d’Eric Freymond a déniché au cours de ses voyages dans le monde entier de jolis objets décoratifs et tous autres curiosités qu’elle a pris le soin de réunir au sein de Menus plaisirs. En 2013, Caroline Freymond fait le choix d’agrandir et réaménager sa boutique avec l’aide de deux décorateurs parisiens Michael Coorengel et Jean-Pierre Calvagrac. Deux sections naissent alors de cette collaboration.

Un espace boutique proposant à la vente diverses créations de décoration contemporaine ainsi que les objets anciens, uniques et d’exception que Caroline Freymond se plaît à chiner au gré de ses voyages et rencontres.

Un espace galerie d’art dont le décor change sans cesse pour accueillir les différents artistes invités à investir les lieux ponctuellement. Dans cette section galerie, meubles et objets de design contemporain sont chaleureusement associés à des tableaux pour proposer de plaisantes mises en scène.